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Rendre fonctionnel un sac de bivouac à dessus Gore-Tex.

Démarré par JacquesL, 07 Février 2010, 07:58:07 PM

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JacquesL


Je ne sais pas lire sûrement le logo de marque : Mac Ac ? Mac NC ?
J'ai acquis ce bivy en occasion sur eBay, auprès d'un particulier, et même pas bien bon marché.
Il se révèle avoir deux défauts majeurs et trois mineurs :

Majeurs :
1. Trop étroit. C'est un défaut systématique sur les bivies civils. Les militaires font dans l'excès inverse, mais le poids aussi est excessif.

2. L'architecture pour aération est aberrante. En principe toute la fente transversale se referme par velcro, ne laissant respirer que soit à travers le trilaminé, ce qui est irréaliste, et le trempe rapidement, en plus de vous asphyxier, soit à travers une étroite manche à air en tissu imper, qui ne peut tenir ouverte. L'idée était de résister à une pluie battante, mais ça ne tient pas la route. Les manches à air sont assez satisfaisante dans la muraille verticale d'un "bothy bag" ou d'un sac Zdarski, et encore, à condition qu'il y ait du vent.

Mineurs :
3. Taché à la tête. Manifestement le/la propriétaire avait été écorché(e) au front ou au nez, et n'avait pas lavé son bivy. Corrigé au savon.

4. Couleur bleu ciel bien peu discrète. C'est irrémédiable.

5. S'introduire ou se lever par la fente transversale en tête, est peu pratique. On perd beaucoup si le duvet est à ouverture latérale, on perd peu si c'est une simple chaussette, comme mon premier duvet de montagne, le Moncler Terray. Mais cela reste moins pratique que le zip central de mon premier bivy Norrøna, d'août 1968.


Sa principale qualité demeure son poids modéré : environ 440 g.

Sur la photo, la manche à air a été démontée. C'était délicat à obtenir : coutures très intriquées.
L'étape suivante va être de découper une fenêtre de visage ouverte en permanence, pour ne jamais respirer dans le bivy.
Ensuite il faudra la recouvrir d'un voile fin et très perméable, juste pour recycler un peu de chaleur et d'humidité à chaque respiration par temps froid.
Et quatrième grosse étape, il faudra élargir le bivy d'environ 15 à 20 cm (de périmètre), par du tissu imper, sur un des côtés, afin qu'il puisse accueillir un matelas autogonflant taillé à la bonne forme.

A suivre.

JacquesL

Citation de: JacquesL le 07 Février 2010, 07:58:07 PM...
Et quatrième grosse étape, il faudra élargir le bivy d'environ 15 à 20 cm (de périmètre), par du tissu imper, sur un des côtés, afin qu'il puisse accueillir un matelas autogonflant taillé à la bonne forme.


Voilà la lunule d'élargissement découpée et raboutée aux extrémités, 175 cm de long, 36 cm de large.


Cela rajoute 68 g de tissu : c'est un grammage assez fort, nettement plus fort que le fond d'origine (fort frêle), et légèrement respirant.

A suivre lors du réassemblage.

Déposé le velcro : terrible nuisance pour tout ce que ça accroche et arrache. 21,7 g. Mais un zip ne pèsera pas moins.

JacquesL

En cours d'assemblage, inséré un zip de 73 cm sur le côté droit.


La couleur est bof-bof, mais c'était ça qui était en stock et avait la force et la longueur convenables.
Maintenant un matelas autogonflant Yate extrem Lite, le bonhomme et son duvet tiennent ensemble dans le surduvet, ce qui était quand même le but de toute la manip.
A suivre.

JacquesL

Voici terminé le tourelleau de respiration, moustiquaire par dessus le marché.



Il reste à retrouver un zip de 80-82 cm, de préférence simple curseur et non séparable, et le coudre.

Voilà qui est fait. Résultat final 530 g.





Le siliconage probable ajoutera environ 15 g.


Erreur : 18 g.
Le poids final s'établit à 548 g, après siliconage du fond et de la lunule latérale, plus les coutures ouvertes par les travaux de transformation.

JacquesL

#4
Dans la foulée, j'ai traité silicone le fond (vert olive) de ce sac de bivouac biplace, cousu en septembre 1998, et qui n'a jamais eu l'honneur d'être utilisé sur le terrain : jamais rencontré la femme adéquate.



Le poids est passé d'environ 540 g à 558 à 560 g, soit un surplus d'environ 20 g, par le siliconage. L'imperméabilité du fond est incomparablement mieux garantie.

En bivouacs de contrôle, la double gaze de visages a prouvé qu'elle est extrêmement efficace sur le plan thermique. Excellente récupération de chaleur et de vapeur d'eau, ce qui est crucial par les grands froids.

JacquesL

Bivouac de contrôle pour le sursac MacNC (?), nuit du 14 au 15 juillet, temps clair avec peu d'alto-cumuli, vent de nord faiblissant, température baissant de 14 à 12°C.
Mauvaises nouvelles :
le tourelleau n'est pas assez respirant, condensation à l'intérieur.
Solution envisagée : découdre le Gore-Tex central, le remplacer par un rond de gaze. éventuellement le piqueter au centre, comme un toit décollé.
Le passe-montagne n'était pas vraiment suffisant à récupérer assez de la condensation expirée. C'est un modèle coton de la Bundeswehr, à l'ouverture frontale un peu trop vague.

Même légèrement décollée par deux coins, la couverture réfléchissante Sirius, raide et lourde (500 g) était bien trop près du visage, et recueillait de la condensation. Sur plusieurs heures comme cela, il faut vraiment un montage genre tente avec faitière, ou au minimum un toit monopente. De plus elle n'était pas vraiment nécessaire, juste un excès de prudence. Montée comme elle devrait l'être pour minimiser la rosée : métallisé pur dehors, film vert dessous. Tant pis pour toute illusion de camouflage.

Bonnes nouvelles :
La gourde à pipi à large goulot est validée.
L'enveloppe légère Aegismax UL-X en dimensions nominales 200 cm x 80 cm, à condition de rester en deçà du zip transverse, gère très correctement la condensation intérieure au bivy MacNC (?). On ne lui demande pas d'envelopper la tête du dormeur. Sur le plan thermique, rien à lui redire dans ces conditions assez clémentes. 620 g dont théoriquement 308 g de duvet.


Epilogue : tourelleau tout gaze.





On ne prétend plus à aucune protection contre la pluie, mais toujours contre les moustiques, et contre trop de déperdition de chaleur par la respiration.

Et re-bivouac de contrôle, temps très clément, température ne descendant pas sous les 15 à 16°C.



Quelques cm de condensation en bordure du hublot de gaze, et c'est tout. Le sdc était le "one-kilo" de Lafuma, en réalité environ 950 g, remplissage synthétique. En début de nuit, régulation thermique délicate, facile d'avoir trop chaud.

JacquesL

L'accord fonctionnel entre ce sac de bivouac et le duvet simplifié sans capuche d'Aegismax, décrit à http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,2222.msg4809.html#msg4809 est excellent, au sol.
En hamac, le bilan est moins souriant : ces zips courts obligent à pas mal de contorsions pour entrer et sortir.
En hamac, le bivy est peu utile, une chaussette extérieure est plus pertinente, et pour le duvet c'est la forme couverture, à long zip, qui convient vraiment, quand il faut monter les jambes en dernier, les descendre en premier.

Voilà qui complique la recherche de polyvalence du matériel de couchage ! Certes la chaussette extérieure, par exemple une bâche imper de 215 cm x 215 cm est bien réutilisable en bivouac au sol en place d'un bivy, mais celle que j'ai là pèse 490 g après siliconage complet, mais sans aucune attache élastique. Encore que ce ne soit pas un poids déraisonnable, mais amplement comparable à la plupart des bivies.

JacquesL

Nouveau bivouac de contrôle, nuit de jeudi 13 avril. Température descendant de 14°C à minuit à 8°C à l'aube, humidité indiquée 60%. Pas de vent, ciel très clair. Jupiter non encore culminant à minuit et demi, Véga zénithale à l'aube. Les bruits de circulation deviennent encombrants après cinq heures.
Habillement : socquettes, pantalon de coutil, maillot, chemise militaire de toile, coquille souple à capuchon Crivit.
Plus un masque de moto qui n'a pas du tout répondu aux besoins : ne recycle pas l'humidité de respiration, et au contraire irrite la cloison du nez.
Le matelas est un autogonflant ultra-léger, de Nordisk, 2,5 cm nominal. Il est glissé dans le "bivy".
Le duvet est un M2 d'Aegismax, grande taille, 750 g avec son pochon d'origine.





Zéro problème thermique. Il est vrai que l'encastrement de la partie jambes sous la table de terrasse protège du plus gros de la perte par rayonnement.
En revanche, le problème de la condensation de la respiration n'est qu'incomplètement résolu. Obstruction partielle de la gaze du tourelleau par l'eau condensée ?
Condensation sur le duvet, autour de la respiration.
J'ai fini par laisser ouvert le zip transversal.
La gourde à pipi est confirmée comme précieuse dans la nuit.
Le matelas léger est suffisant : on est loin des conditions hivernales. La musculature du dos et du cou a protesté, les articulations costales aussi.