Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

23 Décembre 2024, 07:13:13 PM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
  • Total des membres: 85
  • Dernier: berjarre
Stats
  • Total des messages: 7,043
  • Total des sujets: 4,193
  • En ligne aujourd'hui: 71
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 32
Total: 32

Lire Thorstein Veblen : Théorie de la classe de loisir (1899)

Démarré par JacquesL, 20 Janvier 2010, 04:34:05 AM

« précédent - suivant »

JacquesL

Un boussole indique parfois le Sud. Si Eric Le Boucher mentionne Thorstein Veblen, c'est pour le ridiculiser.
A relire donc :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thorstein_Veblen
CiterLa consommation ostentatoire

Esprit extrêmement caustique, il s'intéressa à la partie cachée de l'iceberg économique : les motivations des acheteurs. Considérant la classe à l'abri des besoins matériels immédiats et de la contrainte du travail autre que souhaité (qu'il nomme la classe de loisir), il y trouva essentiellement la vanité et le désir de se démarquer de son voisin. Il note que par sa consommation l'élite gaspille du temps et des biens. Elle fait du gaspillage du temps, soit le loisir, et du gaspillage des biens, soit la consommation ostentatoire, ses priorités.
...

Pour Veblen, l'économie peut expliquer le développement social. Ainsi, les institutions de l'économie sont traversées par deux instincts de base, l'instinct artisan et l'instinct prédateur. Par l'instinct artisan, l'homme s'enrichit au travers de son travail, au travers de la domestication rationnelle de la nature. Cependant, par son instinct prédateur, le genre humain veut déposséder autrui de ses biens et des résultats de son travail.

Contrairement à beaucoup d'autres économistes, Veblen ne voit pas dans la bourgeoisie industrielle un moteur pour la société. Ceux-ci vivent du succès de l'industrie, mais ils n'utilisent pas ces profits de manière socialement durable. Mais Veblen pense que le changement peut malgré tout provenir de l'industrie, il est potentiellement incarné par les ingénieurs. Ces experts devraient prendre le contrôle de l'industrie qui est dans les mains d'irresponsables, les propriétaires.

Une contradiction apparaît : Veblen ne s'est pas sali les mains avec des syndicalistes, ni dans une Université Populaire. Coupé de l'action, il s'est condamné à n'être que caustique, mais socialement paralytique.