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Maintenance décisive pour l’étanche : siliconer.

Démarré par JacquesL, 08 Mai 2024, 06:28:07 PM

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JacquesL

Maintenance décisive pour l'étanche : siliconer.


En toutes sorties de plein air, en raids, et à présent en jardinages, les seuls tissus qui ont tenu le coup sous fortes pluies (ou neiges mouillées), étaient siliconés.
Soit, pour les plus récents, étaient déjà siliconés à cœur en usine, après tissage, et il ne restait plus à traiter que les coutures ;
Soit furent siliconés par mes soins, sur leur face externe.


L'alternative du passé a été la graisse à coton, gendre Barbour. C'est devenu quasi introuvable, et très cher. Inenvisageable en dehors des vestes de chasse lourdes.


Siliconer un vêtement, une pélerine, un sac à dos, une bâche ou une tente, ce n'est jamais cher en valeur achetée, mais c'est du travail, et cela requiert de la place pour faire, et de la place abritée et aérée pour laisser sécher plusieurs jours.


Le sirop de silicone :
Il s'agit de la dissolution d'un mastic silicone transparent pour sanitaires, dans un solvant.
Le meilleur solvant, le moins cher mais le plus dangereux car fort inflammable, c'est le SP 95 que vous achetez à la pompe. Si vous êtes plus prudent ou craintif, prenez le white-spirit, que vous pouvez allonger à l'essence F, encore plus chère. Mais ce solvant plus rassurant sera bien plus long à s'évaporer.
Le mastic silicone s'achète en cartouches de 310 g dans toutes les GSB. Il vous faut un pistolet pour l'extruder en poussant le fond de la cartouche. Le meilleur modèle, en tube aluminium, est chez Lidl, certains jours par an.


Dans quel récipient touiller ?
Je prenais le bac en polyéthylène qui surmonte une boîte de paella et contenait le riz, ou qui surmontait une boîte de couscous et contenait la semoule. Environ 350 ml.


Avec quoi touiller ?
L'idéal a été une très forte petite cuiller en inox, à bout carré.


Combien de temps touiller ?
Verser d'abord le solvant, puis ajouter trois ou quatre voire cinq coups de gâchette du pistolet à cartouche. Pour moi cela faisait quelques 50 g par coup de gâchette. Minimum un quart d'heure de touillage. S'il y a trop de silicone pour la quantité de solvant, commencer quand même, avec ce qui est déjà sirop bien chargé. Vous rajouterez du solvant plus tard pour diluer le reste.


Quel pinceau utiliser ?
Les poils les plus raides possible, en grosses soies de nylon.

Sur quel support appliquer ?
Si vous avez l'espace et la protection contre les voleurs et vandales : érigez la tente, bien tendue, et badigeonnez avec un pinceau au manche assez long pour atteindre le sommet le plus plat. La laisser ensuite ainsi pendant 5 jours avant de remballer pour partir.


Dans tous les autres cas, il vous une ou plusieurs tables de travail, aussi grandes que possible. Et il vous faut vous abriter des friponneries du vent. Vous devrez protéger votre table par un carton aussi grand qu'elle.


Quand vous siliconez un vêtement, par exemple un anorak, ou un pantalon, vous ne pourrez achever qu'une seule face à la fois, puis la laisser sécher et réticuler avant de replier, sinon deux faces traitées vont se coller entre elles. Une bonne organisation est qu'en une session vous siliconez une seule face de plusieurs vêtements, et vous terminerez chacun dans une deuxième voire une troisième session. Les manches et les capuchons exigent...


Caveat : évitez les surépaisseurs, brossez et étalez jusqu'à ce qu'il ne reste plus de sirop en surface, seulement le tissu imprégné, qui a changé de couleur, qui est devenu plus sombre et coloré. Eventuellement frottez la surépaisseur avec une manche ou un capuchon pas encore traités.
Quelle serait la sanction d'une surépaisseur oubliée ? Le sirop dont le solvant s'évapore donne une mousse, blanche, ou si vous préférez, un gel désolvanté. Cette tache blanche est disgracieuse ; on la rend invisible en réappliquant du sirop silicone, qui rebouchera les pores.


Dans quoi mettre le pinceau entre deux travaux ?
Dans un petit pot de kérosène (pétrole lampant) : il est bien moins volatil que le white. Et vous recouvrez avec un sachet plastique, ou autre moyen. A placer là où vous ne le renverserez pas accidentellement...


Quand faut-il plusieurs couches de siliconage ?
Pour des vêtements épais, coton-polyester, le plus souvent militaires.
Exemple :
Parkas de la Bundeswehr, très longues, très costaudes, et perméables,
smock coupe-vent de l'armée britannique (SAS),
combat-jacket britannique...
Sur la housse de pulka, sur la toile supérieure de mon kayak : deux couches.


Dans l'immense majorité des cas, avec des tissus minces pour grand public, une seule couche suffit à transfigurer le vêtement. En gros vous obtenez le service d'un item cinq fois plus cher, certifié haute montagne. C'est applicable aussi à des colaminés Gore-Tex : ils cessent de décevoir sous la pluie.


Assurément le poids du vêtement ou du sac a augmenté, quand vous le pesez au sec chez vous avant le départ. Mais il n'augmentera plus dans le maudit mauvais temps, quand tout est devenu difficile et glissant, et vos gestes mal assurés à cause du froid, car il ne prendra pas d'eau, or cette prise de poids d'eau évitée est sans commune mesure avec le poids du silicone protecteur. La sécurité globale a nettement progressé.


L'immense majorité des tentes légères vendues au grand public, à mince enduction polyuréthane, exigent un siliconage de la face externe, pour réellement remplir leur usage sous un vrai orage.


Pollution aérienne ?
Certes. Les forêts aussi évaporent des terpènes, qui jouent un rôle crucial pour nucléer les nuages et faciliter les pluies. Et l'oxydation photochimique dans l'atmosphère résout bien des faux problèmes.