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Escadrons de la mort en Iraq

Démarré par JacquesL, 17 Février 2007, 12:44:36 PM

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JacquesL

J'ignore la fiabilité de l'info suivante, mais elle est largement assez dérangeante pour mériter de la diffuser, sous réserve de recoupements ultérieurs :
http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=37476
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=1740&lg=fr

CiterL'opération terroriste criminelle qui a visé des Irakiens à la Cité de la révolution (actuellement Cité Sadr) et qui a coûté la vie à plus de deux cents personnes (le 23 novembre 2006, NdT) a aggravé dangereusement la situation en Irak, d'autant qu'elle a été exploitée par les escadrons de la mort Safavides, dépendant de l'Iran, pour commettre des crimes égalant en horreur celui de la Cité de la révolution. Il y a eu en effet exécution publique de 30 musulmans sunnites, la destruction et l'incendie de mosquées avec les enfants, les femmes et les vieillards qui s'y étaient réfugiés, sans tenir compte le moins du monde qu'ils s'agissaient de lieux de culte musulmans imposant à tous leur respect.

Actuellement, chaque Irakien qui souffre du terrorisme sanguinaire, connaît l'identité des terroristes et sait que ce sont les Usaméricains et l'Iran qui ont constitué les escadrons de la mort. Les Safavides en Irak disent par contre que ce sont les Usaméricains, les Takfiris et les Saddamistes qui sont derrière les meurtres des chiites parce qu'ils sont chiites !

Il est temps de faire la lumière sur la réalité des escadrons de la mort en même temps que la position de l'Iran vis-à-vis de l'Irak et de la nation arabe.
Les débuts
Des années avant l'occupation de l'Irak, les partis politiques safavides1 dépendant des services secrets iraniens, ont publié sur un site Internet, des listes comportant des centaines de noms de personnalités iraquiennes, de scientifiques et de militaires, les menaçant d'élimination dès la chute du régime national. Ces listes sont toujours en ligne et peuvent être retrouvées par le moteur de recherche Google.

Les personnalités visées
Il s'agit de l'élite scientifique, des meilleurs officiers de l'armée, des politiciens patriotes, des écrivains, des hommes de lettres et des artistes distingués. Le motif invoqué publiquement pour leur élimination physique et explicité en introduction de ces listes, est qu'il étaient des partisans du pouvoir national.

Bien avant l'occupation, des escadrons de la mort infiltrés de l'étranger, avaient liquidé des dizaines des personnalités iraquiennes figurant dans ces listes. Les auteurs en étaient des membres de la Brigade Badr, installée en Iran, où ils retournaient une fois leur forfait accompli.

Après l'occupation, les choses se sont précipitées dangereusement, puisque cette brigade et les escadrons de la mort qui en dépendent étaient rentrés en Irak sur les pas des troupes usaméricaines et sous leur protection, suite à un accord entre les Anglo- usaméricains d'une part et le haut commandement safavide en Iran, ce dernier s'engageant à soutenir l'occupation de l'Irak. La chasse à l'homme a commencé aussitôt. Ce sont les hommes de la brigade Badr qui se sont illustrés en premier dans la liquidation physique de milliers de spécialistes et d'experts scientifiques et aussi de personnalités politiques nationalistes arabes. Plus tard, l'armée Sadr suivit le pas et dépassa les autres en sauvagerie, surtout contre les chiites arabes iraquiens, accusés d'être les chiites de Saddam et parfois des chiites de Muawiya2.

En plus de ces deux courants, pourvoyeurs en « escadrons de la mort », il y a deux autres formations plus petites, le Hizballah (Irakuien) et Hizb Addawa, qui sont toutes des formations constituées, entraînées et armées par l'Iran depuis de nombreuses années. Ces escadrons de la mort s'étaient spécialisés dans la liquidation des pilotes et officiers qui avaient défait l'armée iranienne au cours de la guerre des 8 ans entre les deux pays, mais aussi des personnalités politiques de sensibilité nationaliste arabe et défendant l'arabité de l'Irak et pas seulement des Baathistes. Il y avait aussi dans cette catégorie des écrivains, des artistes et des journalistes. Les « escadrons de la mort » ont réussi ainsi à éliminer des milliers d'Irakuiens.

Les « escadrons de la mort » safavides dépendant de l'Iran avaient aussi un autre objectif qui était de piller tous les équipements militaires et industriels iraquiens et de les transférer en Iran. C'est ainsi qu'il ne reste plus une seule usine debout en Irak et que des centaines de moteurs modernes, d'avions militaires et de blindés ont pris la route de l'Iran.

Dans le premier gouvernement constitué sous l'occupation, les formations politiques supplétives de l'Iran, avaient tenu à obtenir les deux portefeuilles de l'Intérieur et de la Défense, ce que leur avaient consenti les Usaméricains, en accordant le premier à Bayane Jabr, un Iranien avant l'occupation et rebaptisé Soulagh après, et dont le nom est synonyme de « perceuse électrique » en Irak et ailleurs, tant il généralisa l'usage de cet appareil pour martyriser les arabes iraquiens, chiites et sunnites sans distinction, jusqu'à ce que mort s'en suive. Au ministère de l'Intérieur, où les services de sécurité iraniens disposent d'une forte présence pour superviser le massacre des patriotes iraquiens, les agents de Soulagh s'ingéniaient à défigurer les milliers de victimes iraquiennes au point que leurs familles ne les reconnaissent pas et sont enterrées sous l'étiquette d'anonymes ! Jamais, on n'a connu dans l'histoire de l'Irak autant de sauvagerie et de barbarie que celles pratiquées par « les escadrons de la mort » safavides iraniens.

Après Soulagh...Negroponte
Quand la résistance iraquienne a mis en échec les projets usaméricains et ceux de leurs alliés iraniens, l'administration usaméricaine envoya l'ambassadeur Negroponte, son meilleur expert en matière de massacres collectifs et dont le nom évoque « le choix salvadorien » qu'il avait mis en pratique lors de son passage au Salvador, en tant qu'ambassadeur de son pays. Le « choix salvadorien » est ce plan mis au point par les services secrets usaméricains, pour l'élimination physique de milliers de gens, jugés partisans de la lutte armée en Amérique Latine. Il s'agissait aussi de terroriser la population afin qu'elle arrête ou s'abstienne de soutenir la résistance. Negroponte a ainsi fait assassiner des dizaines de milliers de gens au Salvador, passant ainsi comme étant le pire des tortionnaires et des assassins que l'histoire de ce pays ait connus, tout comme l'est devenu l'iranien Soulagh pour les huit mille ans d'histoire de l'Irak.

Negroponte a été nommé ambassadeur des USA pour une période courte mais d'une extrême gravité et quitta par la suite l'Irak pour recevoir en cadeau le département de la Sécurité nationale. Au cours de cette courte période, il a organisé l'action des « escadrons de la mort » et défini leurs objectifs avec beaucoup de précision, ce qui leur donna rapidement une plus grande efficacité et une grande extension. Il coordonna aussi l'action des « escadrons » usaméricains et celle de leurs collègues israéliens, rentrés en Irak après l'occupation, en les engageant dans la réalisation des mêmes objectifs.

Les « escadrons de la mort » usaméricains, dont certains étaient dirigés par Ahmed Chalabi, Mouwaffak Rebei et aussi par les Peshmergas kurdes et qui comptent des milliers de mercenaires iraquiens et étrangers, avaient un objectif principal, à savoir semer la terreur dans les rangs des Irakuiens. C'était le message transmis par les images des têtes coupées, retransmises à la télévision et attribuées à certains groupes de la résistance nationale. C'était aussi les viols des femmes et la sodomisation des hommes, les massacres collectifs perpétrés contre les innocents, avec pour message de convaincre les Irakiens que les occupants ne connaissent aucune limite à leurs capacités de massacrer. C'est aussi l'assassinat de personnalités politiques et de chercheurs pour détruire la richesse scientifique du pays, mais aussi et surtout pour provoquer une guerre interconfessionnelle et en finir ainsi avec l'unité de l'Irak.

L'organisation des « escadrons de la mort » ne relève pas d'une seule et unique autorité mais en fait de plusieurs. Une première relève du Mossad israélien, une seconde de l'Iran, une troisième de Barzani et de Talabani et la quatrième des services secrets usaméricains. Toutes agissent par contre pour l'élimination physique des scientifiques, des officiers et des patriotes avec un objectif stratégique qui consiste à préparer les conditions d'une partition du pays en trois États indépendants : un État kurde au nord, un deuxième sunnite au centre et un troisième chiite au sud. C'est le projet israélien connu depuis longtemps.

L'unité d'action des différentes organisations des escadrons de la mort, iraniennes ou usaméricaines, a connu certains problèmes dès lors que les Usaméricains se sont aperçus que l'occupation de l'Irak n'a pas réalisé leur propre objectif, qui est de coloniser le pays, mais ceux de l'Iran et d'Israël. Certes l'occupation a réussi à détruire l'État iraquien et à ramener le pays, au plan de son développement économique et industriel, à l'âge de la pierre, comme James Baker en avait menacé Tarek Aziz avant l'agression des 30 pays coalisés en 1991, mais ce succès sert surtout Israël qui considérait l'Irak et à sa tête Saddam Hussein comme la plus grave menace pour sa sécurité.

La destruction de l'Irak sert aussi directement l'Iran que l'Irak avait empêché, par sa victoire de 1988, d'exporter sa révolution safavide dans le monde musulman. Pour lui, la voie est désormais libre pour réaliser son projet.

Les Usaméricains qui ont dévasté l'Irak avec l'aide de l'Iran, ont échoué aussi à redresser ses ruines et à le reconstruire par le biais de ses entreprises, moyennant des bénéfices extravagants, ni non plus à faire du nouveau Irak, l'instrument souhaité pour construire son « grand Moyen-Orient » ou son « Moyen-Orient nouveau ».

Les Usaméricains ont certes occupé l'Irak mais lamentablement échoué à le maîtriser et à l'exploiter et c'est pour cette raison qu'ils sont le principal perdant dans cette guerre.

Quels choix leur restent-il ?
Le choix du pire

Quand les Iraniens se sont rendus compte que les Usaméricains s'apprêtaient à leur couper les griffes et à en finir avec leurs services secrets en Irak, ils ont fait bouger leur « colonne iraquienne » afin d'occuper le sud et réaliser une partition confessionnelle en regroupant tous les chiites dans une même région. La réalisation de cet objectif safavide clair, rejoint certes les intérêts des Israéliens et des Usaméricains dans le démantèlement de l'Irak, mais il a l'inconvénient de priver ces derniers des opportunités de pillage d'une région très riche en pétrole, puisque le sud serait entièrement sous domination iranienne.

La réaction usaméricaine est venue sous deux formes : une première qui encourage l'Iran à la partition du pays avec la scission d'une zone sud et sa constitution en Émirat confédéral, et une seconde consistant à lui couper les griffes dans le pays.

Ainsi, si la confrontation irano-usaméricaine en Irak converge sur l'objectif de partition du pays, elle diverge par contre au niveau de leurs démarches réciproques. C'est alors qu'arrive l'explosion du mausolée de l'Imam Ali Hédi à Samarra pour constituer un point de rupture dangereuse, puisqu'il se révéla clairement que c'étaient les services secrets iraniens qui en étaient les auteurs, en accord total avec les Usaméricains, pour provoquer une vague de massacres sur base confessionnelle.

A ce propos on a constaté les faits suivants :

1) Depuis l'explosion du mausolée, c'est l'armée Sadr qui a pris les devants dans les actions de purification confessionnelle, alors que le rôle de la brigade Badr et des autres formations safavides s'est réduit à commettre des assassinats.

2) Les procédés utilisés par l'armée Sadr sont éminemment plus barbares que ceux des autres formations. Ainsi, si Soulagh procède à l'élimination de milliers de gens dans le secret des geôles du ministère de l'intérieur, l'armée Sadr assassine publiquement, fait des procès publics, accroche et brûle les cadavres de ses victimes en public et publie des communiqués reconnaissant tuer des sunnites pour venger les morts chiites !

3) Les opérations de l'armée Sadr se font le plus souvent sous la protection des troupes usaméricaines et celles du ministère de l'Intérieur et, dans les rares cas où elle entreprend seule ses actions, les troupes usaméricaines n'interviennent pas et la laissent finir ses crimes contre les Irakuiens.

4) Les troupes usaméricaines ont essayé parfois de s'attirer les bonnes grâces des victimes, rescapées des exactions de l'armée Sadr et arrivées au bord de la mort, en montant des actions ciblées contre certains éléments de l'armée Sadr mais jamais contre tous. Leur but est d'enrôler ces rescapés dans la nouvelle armée iraquienne et de les utiliser par la suite dans des actions d'envergure contre les chiites, avec pour mot d'ordre d'écraser les agents de l'Iran.

Ainsi les Usaméricains visent à mettre tout l'Irak sur une montagne de crânes d'Irakuiens, œuvre d'autres Irakuiens mais avec les ordres des Usaméricains ou des Iraniens, avec pour conséquence naturelle, des haines inexpugnables et des vengeances jamais assouvies, mettant le pays dans une tourmente qui conduit inexorablement à sa partition, selon les visées israélo-irano-usaméricaines.

Une lueur d'espoir

À la lumière de ce qui précède, il apparaît clairement que l'escalade des opérations des escadrons de la mort traduit deux réalités :

1) La violence de la concurrence entre les Usaméricains et les Iraniens pour dominer l'Irak, les conduit à mettre ce pays au bord du gouffre pour, d'un point de vue iranien, se le partager et, d'un point de vue usaméricain, le préparer à la partition mais après en avoir chassé l'Iran.

2) La deuxième réalité est celle créée par la résistance iraquienne, représentative de tous les Irakuiens, arabes, kurdes et turcomans, chrétiens et musulmans, sunnites et chiites, et qui est en passe de dominer l'ensemble de l'Irak et de mettre en échec le projet irano-usaméricain. Cette nouvelle réalité est en train de surmonter la discorde et d'accélérer la victoire inéluctable sur les deux alliés objectifs, ce qui va sûrement les pousser à une confrontation très complexe ayant pour première victime le peuple iraquien

Notes

1 - La dynastie des Séfévides ou Safavides régna sur l'Iran de 1501 à 1732. Ils sont la première dynastie iranienne indépendante à régner sur l'Iran depuis près de 1000 ans. Les Safavides sont à l'origine membres d'un ordre religieux soufi militant, les Qizilbash. C'est sous l'impulsion d'Ismaïl Ier, premier souverain safavide, qu'est décidée la conversion de l'Iran au chiisme duodécimain. Cette conversion résulte d'une volonté de s'affirmer face à la domination des Ottomans sunnites. La conversion permet de constituer les bases d'un État fort à partir d'une identité spécifique. Les safavides ont aussi utilisé leurs ressources afin de convertir un grand nombre d'Iraniens au chiisme. Sous les règnes des premiers safavides, l'Iran est devenu une théocratie : en effet, les partisans d'Ismail Ier le reconnaissent comme le murshid kamil, « le guide parfait » mais aussi comme une émanation de Dieu. (source : wikipedia.org)

2 - Muawiya Ier ou Mu`âwiya ibn Abî Sufyân est né en 603. Il est le fils de l'un des plus farouches adversaires du prophète Mohammed : Abû Sufyân ibn Harb. Il est le premier ommeyyade à porter le titre de calife en 661. Il prend ce titre à `Alî à la suite d'une médiation entre `Alî et lui après la bataille de Siffin. Il meurt en 680, son fils Yazid Ier lui succéde. Mu`âwiya est mort à Damas en 680 après avoir fait proclamer son fils Yazîd ben Mu`âwîya comme successeur transformant par là le califat électif en califat héréditaire.

++++++

Original : http://alrafdean.org/modules.php?na...ticle&sid=7306/
Traduit de l'arabe par Ahmed Manaï et révisé par Fausto Giudice, membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique.
URL de cet article : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=1740&lg=fr
En fait, j'ignore si cette info fait partie d'un plan d'intox, toujours en préparation de la guerre US contre Iran.
On demande des recoupements, des éclairages transversaux.

JacquesL

#1
Encore sous toutes réserves quant à la fiabilité de l'info, mais à examiner :

http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?p=639620#post639620

   Citation :
CiterEncore sous toutes réserves quant à la fiabilité de l'info, mais à examiner :

http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?p=639620#post639620

   Citation :
   mercredi, 03 janvier 2007
   Par Eli Lake

   The New York Sun – L'Iran soutient aussi bien les terroristes sunnites que chiites dans la guerre civile en Irak, selon des documents secrets saisis par les Américains en Irak. L'annonce que les forces américaines ont capturé des Iraniens en Irak a fait beaucoup de bruit le mois dernier, ce que l'on sait moins en revanche, c'est que ces Iraniens avaient avec eux des documents donnant aux Américains un aperçu des activités de l'Iran en Irak.

   Un haut responsable du renseignement américain a déclaré que ces nouveaux documents, authentifiés par la communauté du renseignement, confirmaient le fait que « l'Iran travaille en étroite collaboration aussi bien avec les milices chiites qu'avec les groupes djihadistes sunnites ». Cette source a bien pris la peine de souligner que les projets iraniens ne s'étendaient pas à une collaboration avec les groupes baathistes luttant contre le gouvernement de Bagdad. Mais elle a affirmé par contre que ces documents montraient plutôt comment la Force Qods (branche des Gardiens de la Révolution d'Iran soutenant le Hezbollah chiite, le Hamas sunnite et les escadrons de la mort chiites) travaillait avec des hommes ayant des liens avec Al Qaïda en Irak et Ansar al-Sunna.

   Un autre haut responsable américain ayant pris connaissance des informations découlant des arrestations a affirmé que celles-ci contenaient des preuves tangibles. « Nous avons trouvé des plans d'attaque, des numéros de téléphone de voyous sunnites, un grand nombre d'éléments répondant aux questions que l'on se posait sur ce dont ces hommes étaient capables », a-t-il dit.

   Un des documents confisqués pendant les raids, selon deux hauts responsables américains et un Irakien, est une analyse de la guerre civile en Irak et de la nouvelle stratégie de la Force Qods.

   Selon la source irakienne, cette étude est l'équivalent de celle de l' « Iraq Study Group », en référence à la commission américaine bipartite qui a fourni des recommandations stratégiques de guerre suite aux élections du 7 novembre en Amérique. Le document conclut, selon ces sources, que les voisins sunnites de l'Irak vont intensifier leurs efforts pour aider les groupes insurgés et qu'il est impératif pour l'Iran de redoubler d'efforts pour conserver son influence parmi eux, ainsi que parmi les milices chiites.

   Des traductions brutes de l'étude et de la stratégie iraniennes, ainsi qu'un résumé des informations collectées, ont été largement distribués au sein de la communauté politique et ont des chances d'influencer le président Bush pour son discours sur la guerre qu'il doit prononcer dans les prochains jours, selon les deux membres du gouvernement de Bush.

   L'annonce que l'élite de la Force Qods iranienne soit en contact et coopère secrètement avec les djihadistes sunnites qui ont attaqué le 22 février la mosquée d'or de Samarra (un des lieux saints les plus vénérés par les chiites) pourrait ébranler l'alliance que les chiites au pouvoir en Irak ont forgée ces dernières années avec Téhéran. Plusieurs experts irakiens pensent que c'est cet attentat qui a fait sombrer l'Irak dans la phase actuelle de guerre civile.

   La haut commandant de la Force Qods, connu sous le nom de Chizari selon l'article paru dans le Washington Post le 30 décembre, a été capturé dans un site appartenant à Abdul Aziz Hakim, leader chiite que le président Bush avait cité le mois dernier, désireux de forger une nouvelle coalition dirigeante qui exclurait l'ecclésiastique chiite fauteur de troubles, Moqtada al-Sadr.

   Selon un haut responsable irakien, les deux commandants de la Force Qods étaient en Irak sur l'ordre du gouvernement irakien, qui avait réclamé plus de contacts iraniens au moment où le gouvernement se plaignait des activités des escadrons de la mort chiites. Les négociations faisaient partie de l'effort irakien visant à établir de nouvelles règles entre Bagdad et Téhéran. Cet arrangement a été conclu par le président irakien, Jalal Talabani, lorsqu'il était à Téhéran à la fin du mois de novembre.

   Alors que l'Iran soutient ouvertement les milices chiites irakiennes responsables d'attaques contre des soldats américains, le lien entre la Force Qods et les insurgés sunnites est encore sombre.

   En 2003, les forces de la coalition ont saisi un document décrivant l'intention de l'Iran de soutenir les insurgés des deux camps, mais son authenticité a été contestée.

   Des rapports du renseignement américain suggèrent que des opérations d'import/export menées par des terroristes sunnites à Falloudjah en 2004 ont bénéficié de matériels envoyés par les Gardiens de la Révolution.

   « Nous avons vu beaucoup de choses auparavant, mais c'était très compartimenté et elles suggéraient un lien entre l'Iran et les groupes sunnites », a affirmé un haut officier militaire.

   Michael Rubin, ancien expert de l'Iran pour le Pentagone qui a également travaillé en tant que conseiller à la Coalition Provisional Authority, a déclaré hier : « Il existe un grand nombre d'informations suggérant que l'Iran ne se limite pas aux Chiites, mais cette idée a été contestée ».

   Il a ajouté : « Lorsque des documents comme ceux-ci sont découverts, habituellement les responsables du renseignement confirment leur authenticité mais avancent qu'ils ne prouvent rien parce qu'ils ne reflètent pas une décision de mettre ces informations en application ».

   Wayne White, ancien haut expert de l'Irak et l'Iran au département d'Etat qui a quitté le gouvernement en 2005, a déclaré qu'il était peu probable selon lui que la Force Qods soutiennent des terroristes sunnites qui visent des dirigeants politiques chiites et des civils, mais il a souligné qu'il n'en savait rien.

   « Je n'ai aucun doute sur le fait que la Force Qods est présente et active en Irak », a-t-il dit. « Mais c'est tout. J'ai eu la preuve que Moqtada al Sadr était en contact avec des insurgés arabes Sunnites dans l'ouest de l'Irak, mais je n'ai jamais eu la preuve que l'Iran en était informé. »

   M. White a ajouté : « Le problème que nous avons tous est que les gens font constamment des analyses suggérant que l'acteur va agir de façon prévisible ou rationnelle en se fondant sur une analyse générale ou leur idéologie. Parfois les gens ne le font pas ».

   « Un exemple d'approche à même de brouiller l'analyse du rôle de l'Iran est l'idée que l'Iran ne puisse jamais traiter avec des militants arabes sunnites. Mais ils ont pourtant laissé des centaines d'agents d'Al Qaïda s'échapper d'Afghanistan via leur territoire en 2002 », a-t-il expliqué.




The New York Sun ?
Mais je ne sais pas vérifier par un lien cette source. Ni si elle aussi n'est pas manipulée, par exemple par des israéliens.

De toutes façons, cela prouve que notre info ordinaire est très très loin de nous dire l'horreur quotidienne en Iraq.
The New York Sun ?
Mais je ne sais pas vérifier par un lien cette source. Ni si elle aussi n'est pas manipulée, par exemple par des israéliens.

De toutes façons, cela prouve que notre info ordinaire est très très loin de nous dire l'horreur quotidienne en Iraq.

JacquesL

#2
L'horreur ne diminue pas en Iraq :
Un double attentat à Bagdad fait une centaine de morts.

http://info.sfr.fr/monde/articles/Un-double-attentat-a-Bagdad-fait-une-centaine-de-morts,120118/

Dès que j'aurai des recoupements moins biaisés idéologiquement... La rédaction de ce bref papier est du n'importe-quoi fait n'importe comment. Seule est certaine l'énormité du bilan macabre.


Mise à jour :
Le premier bilan évoquait 99 morts et au moins 72 blessés.
Le matin du 27 octobre, on en est à 150 morts.
A suivre, hélas.