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L'incapacité de Dubai à honorer sa dette fait trembler les marchés

Démarré par JacquesL, 27 Novembre 2009, 11:23:49 PM

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JacquesL

http://news.fr.msn.com/m6-actualite/article.aspx?cp-documentid=151078536
Citer AFP, Mise a jour: 26/11/2009 21:10
L'incapacité de Dubai à honorer sa dette fait trembler les marchés.

Dubaï a fait trembler jeudi plusieurs marchés financiers internationaux et provoqué une chute des obligations islamiques au lendemain de l'annonce de son incapacité d'honorer à temps une partie de sa dette.

L'annonce a secoué les places européennes après avoir affecté les marchés financiers en Asie, où les obligations islamiques (soukouk) ont reculé de 15%.

Jeudi soir, le gouvernement de Dubaï a tenté de rassurer les marchés, en affirmant que sa demande de surseoir au paiement de la dette de la compagnie publique Dubaï World était nécessaire pour "faire face au fardeau" de sa "dette".

La Bourse de Paris a fini en nette baisse, le CAC 40 perdant 3,41% à 3.679,23 points. A Francfort, le Dax a reculé de 3,25% à 5.614,17 points et à Londres, le Footsie-100 a cédé 170,68 points, soit 3,18%, à 5.194,13 points.

La banque Crédit Suisse a estimé de son côté à environ 13 milliards d'euros l'exposition des banques européennes à la dette de Dubaï et des sociétés qui lui sont rattachées.

L'émirat, touché de plein fouet par la crise financière après des années de boom, a annoncé mercredi son intention de demander aux créanciers de son conglomérat Dubai World, le plus large et le plus endetté, qui contrôle le géant de l'immobilier Nakheel, de surseoir de six mois au paiement de la dette arrivée à maturité.

"Dubai World a l'intention de demander à ceux qui participent à ses créanciers et à ceux de Nakheel de repousser au 30 mai 2010 au moins le règlement des dettes arrivées à maturité", a indiqué le Fonds de soutien financier de Dubaï, organisme chargé de gérer les retombées de la crise sur l'économie de l'émirat.

Nakheel devait régler en décembre 3,5 milliards de dollars, sous forme d'obligations islamiques.

L'agence de notation financière Moody's a réagi en rétrogradant six importantes compagnies du gouvernement de Dubaï.

Moody's a notamment passé DP World, relevant de Dubai World, de A3 à Baa2, comme la compagnie d'électricité et d'eau (Dubai Electricity and Water Authority), et le géant immobilier Emaar Properties de Baa1 à Ba2.

"Un rééchelonnement de la dette indiquerait que le gouvernement se prépare à permettre à une firme qui lui est liée de ne pas honorer ses obligations", a noté l'agence.

Standard and Poor's a également rétrogradé la notation de cinq compagnies, dont DP World et Emaar Properties, estimant que la décision de mercredi "représente l'échec du gouvernement de Dubaï à apporter un soutien financier opportun" à l'une de ses compagnies de premier plan.

L'annonce gouvernementale est intervenue après la fermeture de la Bourse de Dubaï pour la fête musulmane d'al-Adha. La valeur des obligations émises par Nakheel en 2009 a toutefois plongé de 27%, selon la banque d'investissement EFG-Hermes.

"La dernière chose qu'on souhaiterait voir est un effet domino" avec le report de paiement de dettes d'autres firmes, a souligné la banque.

La dette totale de Dubaï était estimée à 80 milliards de dollars en 2008, dont 70 milliards de dollars à la charge des compagnies publiques. Dubai World accapare à lui seul 59 milliards de dollars de ce montant.

"Le marché s'était habitué à l'idée de la dette de Dubaï et s'attendait à un règlement de la dette de Nakheel en décembre 2009", a déclaré à l'AFP Monica Malik, économiste de la banque EFG-Hermes. "Les obligations de Dubaï pour 2010-2011 sont déjà importantes", a-t-elle souligné. Dubaï devrait régler 13 milliards de dollars de dettes en 2010 et 19,5 milliards en 2011.

Paradoxalement, l'annonce de Dubaï suit celle du lancement réussi d'une tranche de 5 milliards de dollars de bons de trésor au profit de l'émirat qui a été totalement souscrite par deux banques d'Abou Dhabi.

La tranche fait partie d'une enveloppe de 20 milliards de dollars, dont la moitié a été souscrite il y a quelques mois par le bande centrale des Emirats arabes unis, ce qui a été interprété comme un signe de soutien d'Abou Dhabi.

Dubaï a précisé que la nouvelle tranche ne serait pas utilisée pour soutenir Dubai World qui doit faire l'objet d'une restructuration confiée à la firme britannique Deloitte.

http://www.bi-me.com/main.php?id=42396&t=1&c=34&cg=4&mset=1011
CiterDubai defends debt payment suspension as global markets fall

Author: BI-ME staff
Source: BI-ME and AFP
Published: Fri November 27, 2009 6:18 pm

UAE. A senior Dubai official defended on Thursday his government's proposal to suspend debt payments by its Dubai World conglomerate, as global stock markets fell amid fears of widespread default.

The suspension of payments on Dubai World was "carefully planned" and done in full knowledge of how the markets would react, a senior official said on Thursday.

"Our intervention in Dubai World was carefully planned and reflects its specific financial position," Sheikh Ahmed bin Saeed al-Maktoum, chairman of the Supreme Fiscal Committee, said in a statement.

He added that "further information will be made available early next week."

"The government is spearheading the restructuring of this commercial operation in the full knowledge of how the markets would react. We understand the concerns of the market and the creditors in particular.

"However we have had to intervene because of the need to take decisive action to address its particular debt burden."

Ratings agency Standard and Poor's described the debt moratorium as a default.

European stock markets dropped sharply on the news Thursday, with European exchanges particularly hard hit. Paris and Milan each plunged by more than three percent in afternoon trading on Thursday. US markets were closed for the Thanksgiving holiday.

Asian shares were slammed Friday on global investor alarm about the potential for a widespread default.

Tokyo plunged 3.22%, Seoul slumped 4.69% and Sydney staged its biggest one-day fall in five months to close 2.90% lower.

The dollar languished at a 14-year low, dipping to 84.82 yen in Tokyo trade. Japanese Finance Minister Hirohisa Fujii issued an unusually outspoken warning that the yen's rapid rise was "harmful" to the world's number-two economy.

Hong Kong shares dived 3.45% by noon, with banks hit hard by jitters over their potential exposure to Dubai's debt. Shanghai was 1.05 percent down with Chinese banks also down on concerns Beijing may tighten monetary policy.

Dubai World, which reportedly has US$59 billion  in liabilities, owns a range of businesses including international ports operator DP World and giant property developer Nakheel which was due to pay off about US$3.5 billion in maturing Islamic bonds in December.

Sheikh Ahmed insisted that "unprecedented growth, in Dubai and across the (United Arab Emirates), over the past decade has helped lay the foundation for what is now a broad-based sustainable economy beyond just natural resources."

"Like most global cities, Dubai has experienced its share of economic and social challenges in this global downturn,' Sheikh Ahmed said. "No market is immune from economic issues. This is a sensible business decision."

But he said "economic fundamentals, such as our highly developed infrastructure, strong transport and communications hub and regional financial centre will ensure Dubai remains an attractive regional market."

Dubai's move triggered fears of a domino effect across the emirate's indebted state-run corporates, pushing debt rating agencies to slash the grading of Dubai companies.

The fear of Dubai's default "fed a climate of insecurity and crisis of confidence at a time when fears are mounting about excessive public debt,"  Xavier de Villepion, an analyst with Global Equities, told AFP.

Moody's rating agency said it downgraded six government-related companies, including Dubai World entities, while Standard and Poors downgraded the ratings of five of those companies.

"In our view, such a restructuring may be considered a default under our default criteria, and represents the failure of the Dubai government (not rated) to provide timely financial support to a core government-related entity," S&P said.

Fitch Ratings agency downgraded two of Dubai's top public firms on Thursday, lowering its Issuer Default Ratings for Dubai Holding Commercial Operations Group LLC (DHCOG) and the Dubai Electricity and Water Authority (DEWA) from 'A-' to 'BBB-', with Rating Watch Negative and Outlook Negative respectively.

"The above corporate entities have strong operational and strategic ties with the Dubai government and the downgrades reflect Fitch's re-assessment of the ability of the Dubai government to support them," the agency said.

While the announcement was made after the closing of Dubai's stock market for a long Eid holiday, the value of Nakheel's 2009 bonds dropped by 27%, according to EFG-Hermes regional investment bank.

Dubai's total debt reached US$80 billion last year, of which government companies owed some US$70 billion.

The announcement came on the heels of another, that Dubai had secured a further five billion dollars through a new bond issue, fully subscribed by two banks controlled by the government of Abu Dhabi.

The new bonds demonstrate that Abu Dhabi, the oil-rich partner in the UAE, is still ready to help Dubai.

Gold on Friday fell back below US$1,140 an ounce in Asia after soaring to a record high of US$1,195.13 Thursday, following a purchase from the IMF of the precious metal by Sri Lanka's central bank.

The commodity has won support in recent weeks from inflationary fears, the weak US currency and moves by central banks to diversify assets into gold.

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Dubai World seeks debt extension

S&P downgrades Dubai government entities on debt concerns

DP World excluded from Dubai World debt restructuring
 

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iXgPyjEaI5M9lhU0bHZWeeoiOa5A
CiterLa dette de Dubaï va ajouter aux difficultés du secteur financier du Golfe

De Omar HASSAN (AFP) – 28 novembre 2009.

KOWEIT — Le secteur financier du Golfe, déjà affecté par les défauts de paiement de deux groupes saoudiens et de firmes d'investissement du Koweït, s'oriente vers plus de difficultés avec la dette de Dubaï, estiment samedi des analystes.

"La crise du secteur financier du Golfe, plus particulièrement des banques, va s'approfondir. A mon avis, leur exposition sera énorme et les conséquences très négatives", a déclaré à l'AFP l'économiste koweïtien Hajjaj Bukhdur.

Selon lui, l'impact sera lourd pour les banques des Emirats arabes unis mais d'autres institutions financières du Golfe seront également touchées.

M. Bukhdur a estimé que l'exposition des banques du Golfe se chiffrera en "milliards de dollars" soulignant qu'elles vont devoir provisionner.

Dubaï a pris le monde par surprise en demandant mercredi un moratoire de six mois sur la dette du fleuron de son économie, Dubai World. La dette du conglomérat est estimée à 59 milliards de dollars sur 80 milliards de dollars de dette publique de l'émirat. Nakheel, filiale immobilière de Dubai World, a une dette de 3,5 milliards de dollars qui arrive a maturation le 14 décembre.

Les banques du Golfe avaient été contraintes de se provisionner après les défauts de paiement de firmes d'investissement du Koweït, incapables de régler des montants de quelque 10 milliards de dollars.

Elles étaient déjà exposées à des défauts de paiement de 22 milliards de dollars des groupes d'affaires saoudiens Saad et Al-Gossaibi.

Après l'annonce de Dubaï, le Gulf International Bank, basée à Bahreïn, a décidé de reporter une émission d'obligations de 4 milliards de dollars.

L'agence de notation Moody's a indiqué qu'elle réexaminait la position de 17 banques et 5 sociétés d'investissement des Emirats arabes unis.

Pour sa part Standard and Poor's a placé quatre banques de Dubaï en révision négative de leur notation en raison de leur exposition à Dubai World et Nakheel ainsi qu'à d'autres sociétés publiques de l'émirat.

L'économiste saoudien Abdelwahab Abou-Dahesh a dit croire que les banques de son pays ne seraient pas directement affectées par la décision de Dubaï même si certaines d'entre elles ont acheté des obligations du gouvernement de l'émirat.

"Je pense que les bénéfices de nombreuses banques de la région seront affectés. Certaines vont finir l'année 2009 dans le rouge en raison des provisions qu'elles seront obligées de prendre", a-t-il indiqué à l'AFP.

"C'est un problème sévère qui va probablement faire trembler le système financier du Golfe dans son ensemble. Je m'attends à ce que les Bourses du Golfe plongent comme en septembre de l'année dernière" à la suite de la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, a-t-il ajouté.

Selon Standard and Poor's, le gouvernement de Dubaï et ses compagnies doivent régler environ 50 milliards de dettes sur les trois années à venir.

Selon M. Bukhdur, l'impact de la dette de Dubaï sera ressenti plus par les banques du Golfe en 2010. "L'impact sera plus fort en 2010 et je pense qu'après les banques des Emirats, celles d'Arabie saoudite seront les plus affectées avant celles du Qatar et du Koweït", a-t-il dit.

Pour Monica Malik, économiste de la banque d'affaires EFG-Hermes, la dette de Dubaï va ternir la confiance des investisseurs dans l'ensemble du Golfe.

"La perte de confiance en Dubaï sera marquée et il ne faudra pas la sous estimer. Elle touchera une zone plus étendue", a-t-elle dit en référence à l'ensemble de la région.

Copyright © 2009 AFP

JacquesL

Les marchés de Dubaï et Abou Dhabi continuent de plonger
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-1101386,50-1274349,0.html
CiterLes marchés de Dubaï et Abou Dhabi continuent de plonger
LEMONDE.FR avec AFP | 01.12.09 | 08h58  •  Mis à jour le 01.12.09 | 09h06

En dépit de l'annonce d'une restructuration au sein du conglomérat public Dubai World, les Bourses de Dubaï et Abou Dhabi ont poursuivi, mardi 1er décembre, leur plongée pour le deuxième jour consécutif, ouvrant en baisse de 6,25 % et 5,91 % respectivement. Craignant une exposition des compagnies koweïtiennes à la crise de la dette de Dubaï, le marché koweïtien baissait à l'ouverture de 1,8 % dans leur sillage, avant de descendre à 2,1 %.

L'indice DFM de la Bourse de Dubaï a chuté de 121,33 points, pour s'établir à 1 819,33 points, alors que l'index d'Abou Dhabi reculait de 157,68 points à 2 510,55 points. Le marché boursier de Dubaï a jusqu'à présent perdu environ 13 % de sa valeur depuis sa réouverture lundi, celui d'Abou Dhabi quelque 14 %.

Les deux Bourses ont connu un "lundi noir" (- 7,3 % pour Dubaï et - 8,3 % pour Abou Dhabi) lors de leur réouverture pour la première fois après l'annonce, mercredi soir, par les autorités de Dubaï de leur intention de demander un moratoire de six mois sur la dette de Dubai World, qui a annoncé dans la nuit de lundi à mardi une prochaine restructuration de certaines de ses compagnies – dont le géant immobilier Nakheel – qui pourrait inclure la vente d'avoirs.

L'index de la Bourse de Koweït, deuxième en terme de capitalisation dans le monde arabe après l'Arabie saoudite, a perdu 146 points après l'ouverture, tombant à 6 785,80 points, contre 6 933,70 points mercredi, dernier jour ouvrable. Les actions du secteur bancaire ont chuté de 4,63 %, alors que les compagnies d'investissement ont perdu environ 2 % et les firmes immobilières 2,4 %. Mardi était le premier jour ouvrable de la Bourse de Koweït depuis l'annonce des difficultés financières de Dubaï.