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Identité Nationale : Astérix et Obélix...

Démarré par JacquesL, 05 Novembre 2009, 10:07:51 AM

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JacquesL

Le 29 octobre 2009 :
CiterAstérix et Obélix rencontreront Nicolas Sarkozy aujourd'hui

En plein début de polémique sur l'identité nationale, dont Astérix et Obélix font indubitablement partie, le locataire de l'Elysée ne pouvait rester dans la posture de rancune qui était la sienne depuis qu'il avait tenté d'interdire la sortie de l'album du 50ème anniversaire (nos éditions du 3 octobre dernier). C'est donc en marge de son déplacement récent à Poligny, dans le Jura, que le présidentissime a décidé de reprendre la main en invitant Astérix et Obélix à l'Elysée ce soir pour une dîner "intime" qui ne coûtera que 7 millions d'euros, en présence de 18 chefs d'Etats dont l'identité n'a pas encore été révélée, 800 convives triés sur le volet et 300 danseuses.

"On n'est pas Français si on n'aime pas Astérix", a susurré Eric Besson à l'oreille attentive de Nicolas Sarkozy. Une analyse partagée par Claude Guéant et Henri Guaino, les deux dirigeants de la France. La cohérence politique dictait donc au présidentissime d'oublier les aventures de Sarkozix et Carlabrunix qui l'avaient tant contrarié au début du mois d'octobre. Les proches bien désinformés de l'Elysée ne cachent pas que leur patron a vécu cette remise en cause comme "une épreuve supplémentaire" dont il se serait bien passé après les polémiques en série sur Frédéric Mitterrand, sur la candidature de son fils à l'Epad puis sur les techniques d'affinage du comté à Poligny.

La maîtrise politique de Nicolas Sarkozy lui permet néanmoins d'être d'ores et déjà en mesure de renverser la situation à son avantage. En effet, les deux Gaulois emblématiques auraient accepté une mission conjointe sur les origines antiques de l'identité nationale. Eric Besson considère qu'il s'agit d'un thème "extrêmement important" pour faire comprendre, en particulier aux jeunes générations, les enjeux de la Nation. "Deux millénaires où la terre de la France éternelle n'a jamais menti, ça mérite les analyses d'acteurs de l'identité nationale aussi importants qu'Astérix et Obélix "

Un sondage de l'Idof (Institution Désinformation et Opinion Francophone) atteste ce soir que Nicolas Sarkozy a marqué des points : pour 77% des Français conformes à l'identité nationale, la mission confiée à Astérix et Obélix est "une bonne chose", qui va, pour 89%, "dans le bon sens".

Les Français conformes sont aussi 69% a considérer que "Nicolas Sarkozy montre une image plus humaine et proche des préoccupations quotidiennes en se rapprochant d'Astérix et Obélix".


http://www.desinformations.com/article.php?_a_id=1355

JacquesL

3 octobre 2009 : L'album des cinquante ans d'Astérix interdit par l'Elysée
http://www.desinformations.com/article.php?_a_id=1330

CiterClaude Guéant a rendu aujourd'hui le verdict que tout le monde craignait depuis que la rumeur courait les salles de rédactions bien désinformées : l'album d'Astérix qui devait sortir le 22 octobre 2009 à l'occasion des 50 ans, "Le Livre d'Or d'Astérix", ne paraîtra pas. La décision de l'Elysée est sans appel après que le présidentissime ait eu un nouveau malaise vagal en prenant connaissance d'une des histoires de l'album d'Uderzo qui montre le héros gaulois en pleine crise morale à cause de son nouveau chef, Sarkozix, après son mariage avec une romaine, Carlabrunix.

L'album s'ouvre sur un triste remake du "Combat des chefs" où c'est un Abraracourcix vieillissant et arthritique –le manque d'exercice à force de ne pas quitter son bouclier... – qui perd les primaires de l'UMG (Union pour une Majorité Gauloise) face à un petit teigneux irascible, Sarkozix, récemment arrivé de la banlieue ouest de Lutèce. Abraracourcix quitte avec Bonemine le village d'Armorique qui résiste encore et toujours à l'envahisseur pour s'installer à Lutèce dans une résidence prêtée par Epidemaïs, le célèbre marchand phénicien.

Sarkozix n'a aucun mal à s'imposer contre Ségoléna aux élections du village. Selon de méchantes langues, le fait que celle-ci ait été frappée d'un menhir maladroitement offert par Obélix, son plus fidèle soutien, n'aurait pas été étranger à ses déclarations incohérentes à répétition lors de la campagne électorale. "Mon programme n'est pas gaulois", avait-elle même déclaré à ses partisans désorientés, avant de vanter "la bravitude du porteur de menhirs".

Dès son élection sur le pavois, Sarkozix organise un banquet privé à Lutèce, dans le restaurant réputé Gracchus Fouquetus, en compagnie de riches industriels et banquiers de ses amis. On ne sait ce que Sarkozix y a mangé et bu mais dès son retour, c'est régime sec pour tous les villageois : il organise un Grenelle du Sanglier pour protéger l'espèce en voie de disparition en raison des excès gaulois, il interdit toute consommation de cervoise ou de vin, et il nomme Ordralfabétix à la tête d'une entreprise de grande distribution de produits bio gaulois.

Ayant promis la rupture après la "trop longue ère d'Abraracourcix, ce chef fainéant", Sarkozix tient promesse et fait entrer le village gaulois dans "la modernité du premier siècle". Les guerriers doivent à la bagarre contre les camps retranchés romains d'Aquarium, Babaorum, Laudanum et Petitbonum, désormais destinés aux légionnaires en convalescence après les sanglantes batailles du front de l'Est.

Astérix s'ennuie et profite de son DIF pour suivre une formation de trader à la SG (Société Gauloise).

Désireux d'établir une paix "gagnante-gagnante" avec Rome, Sarkozix invite César à un G2 où il fait la connaissance de Carlabrunix, chanteuse à la Cour des bords du Tibre. C'est le coup de foudre lors du dîner de gala organisé par l'intendant Jacséguélus, où le petit chef gaulois ambitieux lance un défi à la belle chanteuse aphone : "t'es même pas cap' de m'embrasser !". Elle le fut. Puis elle partit pour l'Armorique en char à boeufs avec son nouvel époux.

Un autre romain est du voyage en la personne bien connue de Tullius Détritus, qui s'est lié d'amitié avec Sarkozix lors du G2. Devenu secrétaire général du village gaulois, Détritus y sème à la zizanie, pour le plus grand malheur des habitants, comme il l'avait fait 40 ans auparavant.

Les départs se succèdent du village gaulois qui n'est plus que l'ombre de lui-même : Cétautomatix part installer sa forge chez les Goths où la demande en armes est en pleine croissance, Panoramix signe un contrat avec une multinationale de l'industrie pharmaceutique, Agecanonix part avec sa femme dans une île grecque pour de longues vacances, Assurancetourix fait la grande traversée et devient auteur à succès dans la tribu des Broadway...

Astérix et Obélix quittent, les derniers, le village gaulois : ayant achevé sa formation de trader, le petit guerrier moustachu part pour Lutèce avec un autre gaulois d'Armorique rencontré pendant ses études, Jéromkervielix. Quant au tailleur-livreur de menhirs, il accompagne son ami à Lutèce et sera son garde du corps, avec Idéfix.

L'album se termine comme tous les autres, avec un banquet : on y voit Sarkozix se délecter d'une chanson de son épouse Carlabrunix, partageant une pizza quatre fromages avec Tullius Détritus. La Pax Romana est en plein essor, les gaulois sont assimilés au monde romain, Détritus aura d'ailleurs ce mot : "un gaulois ça va encore, c'est quand il y en a plusieurs que les problèmes commencent".



L'Elysée a décidé d'interdire purement et simplement la parution de l'album du cinquantenaire. Le présidentissime qui prétendait il y a quatre ans qu'il préférait l'excès de caricature à pas de caricature du tout revient sur ses déclarations ("j'étais en campagne électorale", se justifie-t-il) et demande aujourd'hui aux éditions Albert René d'expurger les scènes litigieuses. Selon des sources bien désinformées, seule la couverture pourrait échapper à la censure.

"Bon bon bon, on fait comme ça... mais attention, on recommencera !", aurait commenté Albert Uderzo.