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[Fraude] La fonte des glaces menacerait 40% de la population mondiale.

Démarré par JacquesL, 04 Juin 2007, 05:18:36 PM

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JacquesL

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3244,50-918513,0.html

Selon un rapport, la fonte des glaces menace 40% de la population mondiale
LEMONDE.FR avec AFP | 04.06.07 | 14h27  •  Mis à jour le 04.06.07 | 14h27

La fonte des glaces s'est accélérée ces dernières décennies. La banquise de l'Arctique a rétréci de 6 à 7 % au cours des trente derniers hivers et de 10 à 12 % au cours des trente derniers étés, indique un rapport publié, lundi 4 juin, par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et présenté à Tromsoe, dans le nord de la Norvège, à la veille de la journée mondiale de l'environnement.
Dans la même période, la superficie des surfaces terrestres enneigées a diminué de 7 à 10 % dans l'hémisphère nord, précise le rapport.
40 % DE LA POPULATION MONDIALE POURRAIT ÊTRE AFFECTÉE

Conséquence du réchauffement de l'atmosphère, la fonte des glaces a aussi pour effet d'accélérer le changement climatique, soulignent les chercheurs. "La neige et la glace réfléchissent de 70 à 80 % de l'énergie solaire tandis que l'eau l'absorbe. Si la neige et la glace continuent de fondre, cela va amplifier le réchauffement climatique", a expliqué Paal Prestrud, un des auteurs du rapport, lors d'une conférence de presse.

Particulièrement préoccupant, le recul des surfaces enneigées et des glaciers en Asie pourrait à lui seul affecter environ 40 % de la population mondiale (diminution des ressources d'eau potable et d'irrigation, engloutissement des régions côtières et d'îles entières).  

http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=512&ArticleID=5599&l=en
http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.Print.asp?DocumentID=512&ArticleID=5599&l=fr
Citer
   La fonte des glaces - Une question brûlante? Un nouveau rapport confirme à quel point elle l'est

La vie et les modes de subsistance de milliards de personnes à travers le monde ressentiront l'impact de la fonte des glaces et de la perte de neige liés au changement climatique

Journée mondiale de l'environnement 2007

Tromsø/Nairobi, 4 juin 2007 - Des milliards de personnes à travers le monde verront leur avenir marqué par le recul des glaciers de mer, des montagnes et des lacs ainsi que par le dégel autour des pôles, estime un nouveau rapport lancé à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement.

Les conséquences sont multiples et importantes : l'approvisionnement en eau douce (pour l'agriculture et la consommation) sera affecté, l'élévation des niveaux de la mer aura des répercussions sur les régions côtières et les îles de faible altitude, et la subsidence des sols actuellement gelés et d'autres phénomènes représentent des menaces croissantes.

Selon le rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement sur les perspectives mondiales pour les glaciers et la neige, la perte de la neige et le recul des calottes glacières des montagnes d'Asie auront un impact direct ou indirect sur quarante pour cent de la population mondiale.

Des Alpes aux Andes en passant par les Pyrénées, les pays, les communautés, les fermiers et les centrales électriques font face à des défis semblables, affirme le Programme des Nations Unies pour l'environnement dans son rapport Global Outlook for Ice and Snow [Perspectives mondiales pour les glaciers et la neige].

La fonte des glaces et de la neige provoquera également une augmentation de risques tels que les avalanches et la formation de lacs gelés. Ces lacs pourraient rompre leurs digues et déverser des murs d'eau sur les vallées à une vitesse semblable à celle de missiles antichars modernes.

La hausse des températures et la fonte des sols gelés (le pergélisol) entraînent l'expansion et la formation de nouvelles étendues d'eau en Sibérie par exemple.

Des zones de bouillonnement à méthane apparaissent alors sous la glace de ces lacs dits de dégel, et le violent dégagement du gaz dans l'atmosphère brise la glace.

Or, le méthane est un puissant gaz à effet de serre. Et les dernières recherches indiquent que les lacs de dégel produiraient 5 fois plus de méthane que prévu.

Parallèlement, moins de neige et une diminution de la glace de mer encourage, sur les terres et dans les mers polaires, l'absorption de la chaleur solaire qui à son tour accélère le réchauffement climatique mondial.

Ces phénomènes figurent parmi les rétroactions que les experts craignent pourraient conduire à des changements climatiques d'autant plus rapides et soudains, à d'importantes répercussions sur les populations, les économies, et la faune sauvage.

Adaptation

Certaines communautés entreprennent déjà de s'adapter aux changements climatiques. A titre d'exemple, certains chasseurs au Groenland abandonnent les traîneaux à chiens traditionnels en faveur de skiffs à cause de glace de mer de moins en moins prévisible.

En Chine, une des principales lignes de chemin de fer, construite sur du pergélisol, incorpore une technologie de refroidissement afin de réduire les risques de subsidence.

Le rapport reconnaît toutefois que de nombreuses communautés autochtones n'ont ni les moyens financiers ni les connaissances technologiques nécessaires à l'adaptation. De plus, plusieurs régions du monde ne sont actuellement pas en mesure de suivre le rythme des changements climatiques.

Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE, a déclaré : « Bien que ce rapport porte sur la glace et la neige, il concerne aussi bien les personnes résidant dans les tropiques ou sous des cieux tempérés - de Berlin à Brasilia, en passant par Beijing et Boston - que les habitants de l'Arctique ou des régions de montagnes recouvertes d'une calotte glaciaire ».

« 2007 marque l'année du dégel, en terme du changement climatique, ses fondements scientifiques, ses impacts et coûts probables. En effet, le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat a conclu que la facture s'élèverait à moins de 0,1 pour cent du PNB annuel mondial. Faire face au défi que pose le changement climatique représente donc l'affaire du siècle », a-t-il ajouté.

« Le chaînon manquant est une volonté politique universelle. Le rapport rendu public aujourd'hui devrait donner les arguments nécessaires aux populations pour leur permettre de prendre leurs leaders à partie, et les encourager à leur demander de combien la température devrait encore augmenter avant qu'ils n'agissent en faveur d'un accord, équitable et visionnaire, de réduction des émissions à Bali en décembre prochain », a expliqué M. Steiner, lors du lancement à Tromso (Norvège).

Helen Bjoernoey, Ministre norvégienne de l'environnement, a dit : « Ce rapport donne une vue d'ensemble de l'évolution de la couverture neigeuse et glaciaire et ses répercussions néfastes pour l'homme et la nature, non seulement dans les régions polaires et montagneuses, mais à travers le monde aussi. Je trouve particulièrement alarmant de réaliser que le changement climatique provoque et nourrit d'autres changements climatiques. »

« Comme le montre ce rapport, la fonte des glaces et de la neige aura en elle-même des conséquences graves sur la nature et la société. Elle réduira également la réflexion des rayons du soleil à la surface de la Terre, contribuant ainsi à accélérer le réchauffement climatique. Les dernières conclusions scientifiques indiquent que ces changements se produisent à un rythme supérieur à ceux figurants dans le quatrième rapport d'évaluation du GIEC. On a donc raison de s'inquiéter. »

« Le défi que pose la crise climatique ne peut être relevé qu'avec une prise d'action politique mondiale. La Norvège a pour objectif de limiter la hausse de température mondiale à de 2 degrés Celsius maximum. Et nous tâcherons à ce que cette limite figure au c?ur de toutes les négociations futures dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques. La Norvège est prête à faire sa part dans cet effort mondial. Nous rechercherons activement à aboutir à des résultats positifs lors de la prochaine réunion de Bali, qui pourrait ouvrir la voie à l'adoption d'un accord global de réduction des émissions d'ici 2009 au plus tard », ajoute Mme la Ministre Bjoernoey.

Le Rapport Global Outlook for Ice and Snow, auquel plus de 70 experts du monde ont participé au côté du PNUE, constitue une contribution importante à l'Année Polaire Internationale, célébrée de 2007 à 2008.

Le rapport, approuvé par un comité de relecture, renforce et dans certains cas élargi les conclusions du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, dont la quatrième édition de leurs rapports d'évaluation a été publiée entre février et mai de cette année.

Le rapport attire l'attention sur quelques questions sans consensus scientifique qui figurent parmi les priorités de l'Année polaire internationale, une importante initiative scientifique internationale lancée par l'Organisation météorologique mondiale et le Conseil international pour la science dont le PNUE est membre.

Parmi les questions les plus préoccupantes: le sort des inlandsis de l'Antarctique et du Groenland qui renferment 98 à 99 pour cent des masses de glace d'eau douce de la planète.

La fonte totale de l'inlandsis du Groenland résulterait en une élévation de sept mètres du niveau de la mer. Un dégel de l'ordre de juste 20 pour cent au Groenland et cinq pour cent en Antarctique résulterait en une élévation de quatre à cinq mètres.

Cela risque bien d'arriver dans les siècles à venir si les gaz à effet de serre ne sont pas réduits au 21ème siècle et encore plus tôt si la hausse des températures dans l'atmosphère et en mer continue de déstabiliser certaines régions des inlandsis.

La fonte des inlandsis, ainsi que des glaciers de montagne et des calottes glaciaires, aussi bien que l'expansion thermique des océans, ont provoqué, du début des années 1990 à 2006, une élévation annuelle de 3 millimètres du niveau de la mer.

Savoir de combien la glace risque de fondre est d'une importance primordiale pour les peuples des régions et des îles basses.

Si aucune mesure d'adaptation n'est adoptée et compte tenue des populations recensées actuellement dans le monde, une montée du niveau de la mer de un mètre exposera 145 millions de personnes à des inondations, l'Asie étant la région la plus affectée.

D'autres régions qui pourraient être sévèrement touchées sont les îles basses et les populations des méga deltas du Ganges-Brahmapoutre, du Mékong et du Nile. Le pays de faible altitude le plus en danger est le Bangladesh.

D'un point de vue économique, une élévation d'un mètre du niveau de la mer se traduira en près de 950 milliards de dollars à la charge des communautés et du secteur industriel et de l'infrastructure.

Selon Christian Lambrechts, de la Division de l'Alerte rapide et de l'évaluation du PNUE, ce nouveau rapport va renforcer l'Année polaire internationale d'autres manières : « Nous espérons que cette publication démontrera que la glace et la neige du monde sont intimement liées à toute la vie sur Terre et non pas uniquement à celle de ceux vivant ou travaillant dans les régions polaires ou montagneuses ».

Joan Eamer du Centre GRID du PNUE à Arendal au sud de la Norvège a ajouté : « Le rapport est unique en ce sens qu'il couvre l'intégralité de la cryosphère, c'est-à-dire la glace et la neige de la planète dans toutes ses formes, et il fait le rapprochement avec le climat, la nature et les populations d'aujourd'hui aussi bien que de demain ».

M. Steiner : « Une question qui ressort clairement du rapport est le besoin de faire le point sur le devenir des inlandsis. On observe de par et d'autres leur effondrement, et non pas un simple amincissement graduel, et nous ne comprenons toujours pas pleinement le processus ».

« Nous pouvons affirmer avec certitude que le niveau de la mer augmente à un rythme croissant, mais nous ne sommes pas en mesure de prédire de combien les inlandsis y contribueront au cours des 10 prochaines années, et encore moins dans les 50 années à venir. Tout ce que nous pouvons dire est qu'ils ont le potentiel de contribuer significativement à l'élévation de la mer, bien plus que le prédit le GIEC actuellement,» affirme-t-il.

La neige

La couverture saisonnière de neige est la source première de ruissellement dans de nombreuses régions montagneuses. Globalement, les eaux de fonte répondent aux besoins domestiques, agricoles et industriels (y compris, dans certains cas, ceux des centrales hydroélectriques) de plus d'un milliard de personnes.

La neige est également importante d'un point de vue économique : pour les sports d'hiver, l'agriculture, l'élevage et la survie d'animaux tels que le renne et le caribou. En effet, la neige fondue qui gèle à nouveau forme une couche de glace coriace qui empêche les animaux de brouter le lichen, leur source principale d'alimentation.

« Le caribou de Peary a subi des pertes catastrophiques dans les îles arctiques d'Amérique du Nord et l'animal est aujourd'hui répertorié parmi les espèces menacées. La formation de couches de glace?a été identifiée comme une des principales causes de sa disparition», estime le rapport.

La surveillance satellite montre que la couverture nivale dans l'hémisphère nord a enregistré une baisse de 1,3 pour cent au cours de chaque décennie depuis la fin des années 1960.

L'Ouest des Etats-Unis, et plus particulièrement le Nord Ouest Pacifique au printemps, font partie des régions qui subissent les pertes les plus importantes.

C'est là que la quantité d'eaux de fonte a baissé de 50 à 75 pour cent ces dernières décennies.

La fonte des neiges des Montagnes Rocheuses de la Colombie-Britannique est une des principales sources d'alimentation du fleuve Colombia, qui approvisionne à son tour de vastes régions de l'Ouest canadien et du Nord-Ouest des Etats-Unis, y compris d'importantes infrastructures d'irrigation et hydroélectrique.

Le rapport Global Outlook on Ice and Snow affirme que si aucune mesure n'est adoptée pour pallier le réchauffement climatique, les changements continueront à s'intensifier. A titre d'exemple, une hausse de température de 2 degrés dans la chaîne de montagnes des Cascades dans le Nord-Ouest Pacifique des Etats-Unis « risque de réduire la couverture nivale tempérée de plus de 20 pour cent ».

Des répercussions semblables sont prévisibles dans les Andes, les Alpes et les Pyrénées, résultant en une baisse de l'écoulement des eaux de fonte en été. Chaque hausse de température de 1 degré centigrade pourrait faire remonter les limites des neiges perpétuelles : de 120 mètres au Chili, par exemple, et de 150 mètres dans les Alpes.

Le rapport note cependant que le déclin de la couverture nivale ne sera pas uniforme. Certains modèles indiquent des réductions de 60 à 80 pour cent dans les latitudes moyennes d'Europe d'ici la fin du siècle, mais des augmentations en Sibérie et dans l'Arctique Canadien pendant la même période.

Le pergélisol et la multiplication des lacs bouillonnants, à forte concentration de méthane

Les pergélisols, à savoir les sols en état de gel permanent, sont essentiels à la stabilité des immeubles et infrastructures. La subsidence est une manifestation de la fonte du pergélisol.

Ces sols retiennent d'importantes quantités de gaz à effet de serre qui pourraient être libérés dans l'atmosphère en conséquence du dégel généralisé des pergélisols.

« La couche superficielle du pergélisol des écosystèmes boréaux et arctiques contiendraient près de 750 à 950 gigatonnes de carbone organique », estime le rapport. Les concentrations de carbone organique dans l'atmosphère seraient actuellement de l'ordre de 750 gigatonnes.

Selon certains modèles, le dégel du pergélisol pourrait, d'ici la fin du siècle, atteindre « pratiquement toutes les régions au sud de la chaîne de Brooks en Alaska et quasiment tout le subarctique canadien. Le nord-ouest sibérien et le nord européen connaîtront la plus sévère dégradation du pergélisol. D'ici la fin du 21ème siècle, la presque totalité du pergélisol au long de la côte sud du Groenland aura disparu ».

En Chine, l'étendue du pergélisol devrait diminuer de 30 à 50 pour cent au cours de ce siècle.

Certains pays adaptent déjà leurs infrastructures au dégel éventuel du pergélisol. Le chemin de fer de Qinghai-Tibet comprend un système de refroidissement pour compenser l'augmentation de température qui pourrait atteindre jusqu'à 2,6 degrés C selon les prévisions.

« Les répercussions du changement climatique sur la stabilité devront également être prises en compte dans la conception du projet de construction d'un pipe-line entre la Chine et la Russie, » note le rapport.

Les lacs de dégel

Le rapport signale également la curieuse apparition de lacs dans des régions comme la Sibérie suite à la fonte du pergélisol. Des bulles de méthane, datant d'il y a 43.000 ans environ, sont ainsi lâchés dans l'atmosphère.

En Sibérie, les quantités de méthane libérées pourraient être de cinq fois supérieures aux estimations actuelles.

« Si le réchauffement et le dégel du pergélisol se produisent comme prévu, les lacs pourraient libérer des dizaines de milliards de teragrammes de méthane, une concentration de loin supérieures aux 4.850 teragrammes de méthane déjà dans l'atmosphère », estime le rapport.

La Glace de mer

L'état de la glace marine a un impact sur les régimes de circulation océanique comme le Gulf Stream, ainsi que sur la chaîne alimentaire. Les animaux sauvages (ours polaires, morse et réserves halieutiques) en sont également tributaires.

Les modes de vie et les cultures des peuples autochtones de l'Arctique sont inextricablement liés à la glace de mer.

Près de quatre millions de personnes vivent dans l'Arctique, y compris les communautés autochtones. Les effets s'y font déjà sentir. Des chasseurs à Qeqertarsuaq dans l'ouest du Groenland, remplacent leurs chiens de traîneau par des bateaux à moteur à cause de l'amincissement et de la disparition de la glace de mer.

En général, l'étendue de la glace marine au nord a diminué de 2,5 pour cent tous les dix ans en mars et de près de neuf pour cent au mois de septembre depuis un quart de siècle. La mer du Groenland, qui a enregistré une diminution de 10,5 pour cent, est la plus affectée.

En Antarctique, la tendance n'est pas aussi claire. La superficie de la glace marine a augmenté de 4,8 pour cent tous les dix ans dans la mer de Ross, alors qu'elle a diminué de 5,3 pour cent tous les dix ans dans la mer de Bellingshausen.

La Route de la Mer du Nord le long de la côte sibérienne n'est actuellement navigable que 30 jours l'année. D'ici la fin du siècle, elle le sera probablement pendant 120 jours. Cela représente une nouvelle opportunité économique pour la région, mais une opportunité qui, tout comme l'accès amélioré aux gisements pétroliers et gazeux et aux réserves halieutiques, devra bénéficier d'une gestion économique judicieuse.

Les Glaciers

Le rétrécissement de glaciers imputable aux changements climatiques est déjà en cours. Le rapport estime qu'une augmentation de trois degrés C des températures atmosphériques estivales pourrait conduire à une perte de 80 pour cent de la calotte glacière des Alpes.

Dans la région patagonienne du Chili et d'Argentine, dans la chaîne de montagnes d'Elias en Alaska, ainsi que dans d'autres régions caractérisées par une importante couverture glaciaire, les glaciers et les calottes glaciaires risquent de disparaître.

Le rapport note particulièrement la formation de lacs suite à la fonte des glaciers et les risques de jökulhlaup, c'est à dire de brusques coulées d'eau libérée par un glacier. Ce type de crue brutale, appelée aussi débacle glaciaire, est particulièrement puissant et dévastateur : il peut déverser jusqu'à 100 millions de mètres cubes d'eau à une vitesse de 10.000 mètres par seconde sur des vallées vulnérables.

L'Himalaya, Tien Shan et les Pamirs du Tadjikistan, ainsi que les Andes et les Alpes européennes font partis des régions montagneuses en danger.

En juillet 1998, un jökulhlaup dans la vallée de Shahimardan au Kirghizstan et en Ouzbékistan a fait plus d'une centaine de morts. En août 2002, 23 personnes ont trouvé la mort dans la vallée de Shakhdara dans les montagnes de Tajik Pamir suite à un autre jökulhlaup.

En Asie, 2,4 milliards de personnes, soit 40 pour cent de la population mondiale actuelle, sont tributaires des eaux de fonte d'été de glaciers des régions montagneuses de l'Himalayas-Hindu Kush, Kunlun Shan, Pamir and Tien Shanan.

Ces glaciers rétréciront d'un peu plus de 40 jusqu'à 80 pour cent d'ici 2100, selon les modélisations climatiques actuelles. La couverture glaciaire de certaines chaînes de montagnes pourrait même disparaître entièrement.

Les fleuves menacés sont le Syr Darya, l'Amu Darya, l'Indus, le Gange, le Brahmapoutre, le Yang-Tsê Kiang et le Hang He, ou fleuve Jaune, où 1,3 milliards de personnes seraient exposées à des pénuries d'eau plus fréquentes et de nombreux autres à des perturbations qui affecteraient leurs récoltes, leurs industries et leur production énergétique.

La Glace de rivière et de lac

La glace d'eau douce est une composante importante de sept des 15 plus grandes rivières du monde et 11 des 15 plus vastes lacs, y compris la rivière Rouge d'Amérique du Nord, le lac Kallavesi et la rivière Tornionjoki en Finlande, ainsi que la rivière Angara dans le sud-est sibérien.

Dans l'ensemble, les données sur la masse de glace de rivière indiquent un gel tardif et un dégel précoce, de 10 à 15 jours chacun, dus à la hausse sur le long terme des températures ambiantes aux mois d'automne et de printemps.

Les modèles climatiques suggèrent que le changement climatique pourrait réduire la formation de barrages de neige, dont la rupture provoque des inondations au printemps, dans le grand nord par exemple. Cela provoquera par contre aussi le dessèchement des vastes terres humides des deltas de rivières arctiques et la prolifération de buissons au même endroit.

L'allongement des périodes sans glace a des répercussions néfastes sur les réserves halieutiques, et la biodiversité en général. Il représente également une menace considérable à certaines populations autochtones, pour qui les cours d'eau et les lacs gelés servent traditionnellement de corridors de transport, de chasse et de pêche, leurs permettant aussi de rejoindre d'autres établissements humains.

Notes aux rédacteurs

Le rapport Global Outlook for Ice and Snow a été lancé aujourd'hui dans le cadre de la commémoration officielle de la Journée mondiale de l'environnement à Tromso, Norvège.

Télécharger le rapport : http://www.unep.org/geo/geo_ice

La conférence de presse du lancement sera diffusée sur le même site.

Chaque année, la Journée mondiale de l'environnement est célébrée le 5 juin à travers le monde http://www.unep.org/wed/2007/french/

Les gagnants du Concours international de peinture d'enfants du PNUE seront également annoncés à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement.

Le programme des festivités: www.regjeringen.no

Pour en savoir plus, veuillez contacter Nick Nuttall, Porte-parole du PNUE, au Tel: +254 20 7623084, Mobile: +254 733 632755, courriel: nick.nuttall@unep.org

Communiqué de presse du PNUE 2007/?



   
© United Nations Environment Programme

JacquesL

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1245636/Glacier-scientists-says-knew-data-verified.html#ixzz0dUoPiTkG

CiterGlacier scientist: I knew data hadn't been verified

By David Rose
Last updated at 12:54 AM on 24th January 2010

Read more: http://www.dailymail.co.uk/news/article-1245636/Glacier-scientists-says-knew-data-verified.html#ixzz0dY1srGyB

The scientist behind the bogus claim in a Nobel Prize-winning UN report that Himalayan glaciers will have melted by 2035 last night admitted it was included purely to put political pressure on world leaders.

Dr Murari Lal also said he was well aware the statement, in the 2007 report by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), did not rest on peer-reviewed scientific research.

In an interview with The Mail on Sunday, Dr Lal, the co-ordinating lead author of the report's chapter on Asia, said: 'It related to several countries in this region and their water sources. We thought that if we can highlight it, it will impact policy-makers and politicians and encourage them to take some concrete action.

'It had importance for the region, so we thought we should put it in.'

Dr Lal's admission will only add to the mounting furore over the melting glaciers assertion, which the IPCC was last week forced to withdraw because it has no scientific foundation.

According to the IPCC's statement of principles, its role is 'to assess on a comprehensive, objective, open and transparent basis, scientific, technical and socio-economic information – IPCC reports should be neutral with respect to policy'.

The claim that Himalayan glaciers are set to disappear by 2035 rests on two 1999 magazine interviews with glaciologist Syed Hasnain, which were then recycled without any further investigation in a 2005 report by the environmental campaign group WWF.

It was this report that Dr Lal and his team cited as their source.

The WWF article also contained a basic error in its arithmetic. A claim that one glacier was retreating at the alarming rate of 134 metres a year should in fact have said 23 metres – the authors had divided the total loss measured over 121 years by 21, not 121.

Last Friday, the WWF website posted a humiliating statement recognising the claim as 'unsound', and saying it 'regrets any confusion caused'.

Dr Lal said: 'We knew the WWF report with the 2035 date was "grey literature" [material not published in a peer-reviewed journal]. But it was never picked up by any of the authors in our working group, nor by any of the more than 500 external reviewers, by the governments to which it was sent, or by the final IPCC review editors.'

In fact, the 2035 melting date seems to have been plucked from thin air.

Professor Graham Cogley, a glacier expert at Trent University in Canada, who began to raise doubts in scientific circles last year, said the claim multiplies the rate at which glaciers have been seen to melt by a factor of about 25.

'My educated guess is that there will be somewhat less ice in 2035 than there is now,' he said.

'But there is no way the glaciers will be close to disappearing. It doesn't seem to me that exaggerating the problem's seriousness is going to help solve it.'

One of the problems bedevilling Himalayan glacier research is a lack of reliable data. But an authoritative report published last November by the Indian government said: 'Himalayan glaciers have not in any way exhibited, especially in recent years, an abnormal annual retreat.'

When this report was issued, Raj Pachauri, the IPCC chairman, denounced it as 'voodoo science'.

Having been forced to apologise over the 2035 claim, Dr Pachauri blamed Dr Lal, saying his team had failed to apply IPCC procedures.

It was an accusation rebutted angrily by Dr Lal. 'We as authors followed them to the letter,' he said. 'Had we received information that undermined the claim, we would have included it.'

However, an analysis of those 500-plus formal review comments, to be published tomorrow by the Global Warming Policy Foundation (GWPF), the new body founded by former Chancellor Nigel Lawson, suggests that when reviewers did raise issues that called the claim into question, Dr Lal and his colleagues simply ignored them.

For example, Hayley Fowler of Newcastle University, suggested that their draft did not mention that Himalayan glaciers in the Karakoram range are growing rapidly, citing a paper published in the influential journal Nature.

In their response, the IPCC authors said, bizarrely, that they were 'unable to get hold of the suggested references', but would 'consider' this in their final version. They failed to do so.

The Japanese government commented that the draft did not clarify what it meant by stating that the likelihood of the glaciers disappearing by 2035 was 'very high'. 'What is the confidence level?' it asked.

The authors' response said 'appropriate revisions and editing made'. But the final version was identical to their draft.

Last week, Professor Georg Kaser, a glacier expert from Austria, who was lead author of a different chapter in the IPCC report, said when he became aware of the 2035 claim a few months before the report was published, he wrote to Dr Lal, urging him to withdraw it as patently untrue.

Dr Lal claimed he never received this letter. 'He didn't contact me or any of the other authors of the chapter,' he said.

The damage to the IPCC's reputation, already tarnished by last year's 'Warmergate' leaked email scandal, is likely to be considerable.

Benny Peiser, the GWPF's director, said the affair suggested the IPCC review process was 'skewed by a bias towards alarmist assessments'.

Environmentalist Alton Byers said the panel's credibility had been damaged. 'They've done sloppy work,' he said. 'We need better research on the ground, not unreliable predictions derived from computer models.'

Last night, Dr Pachauri defended the IPCC, saying it was wrong to generalise based on a single mistake. 'Our procedure is robust,' he added.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1245636/Glacier-scientists-says-knew-data-verified.html?printingPage=true

JacquesL

Et en français :

http://www.slate.fr/story/16223/la-credibilite-du-giec-en-danger

CiterClimat: la crédibilité du Giec en danger

surtitre:
LU SUR TIMES ONLINE
Slate.fr [1]
Sunday, 24 January 2010

«Le président du Giec, [Rajendra Pachauri] a utilisé de fausses informations, selon lesquelles les glaciers fondaient, pour obtenir des fonds d'une valeur de centaines de milliers d'euros [2]», rapporte le Times Online.

L'institut de Rajendra Pachauri [3], l'Institut de l'Energie et des ressources indienne (TERI), basé à New Delhi, a notamment reçu 2,5 millions d'euros de fonds de l'Union Européenne pour travailler sur ce problème factice, par l'intermédiaire du Giec.

«Cela signifie que les contribuables européens financent des recherches à propos d'une question scientifique dont tout le monde aurait dû voir d'emblée qu'elle était inventée» souligne le Times Online.

Il y a une semaine, des scientifiques qui avaient averti de la fonte du glacier avaient avoué que cet avertissement était fondé sur un article publié huit ans avant dans le New Scientist [4], un magazine de sciences populaire. L'article avait lui-même tiré cette information d'une courte interview avec Syed Hasnain, un scientifique indien de la Jawaharlal Nehru University peu connu du milieu, qui a depuis admis n'avoir fait aucune recherche formelle pour étayer cette estimation. D'autres erreurs ont depuis été détectée dans le rapport. [5]

Les termes employés par les experts des Nations Unies dans un chapitre consacré aux impacts du réchauffement en Asie étaient les suivants: «Les glaciers de l'Himalaya se rétractent plus vite que dans n'importe quel autre lieu dans le monde [6]; si le rythme se maintient et que la Terre continue de se réchauffer à la vitesse actuelle, la probabilité pour qu'ils disparaissent d'ici à 2035, peut-être avant, est très grande.»

La semaine passée, le Giec a donc fait amende honorable, et corrigé le rapport. Mais depuis, le Sunday Times s'est rendu compte que l'institut TERI avait utilisé la même information pour obtenir des fonds.

Les estimations selon lesquelles TERI s'est servi de rapports scientifiques non vérifiés afin d'obtenir des fonds s'avèrent extrêmement embarrassant pour Pachauri et pour le Giec.

La bourse européenne, complétant une bourse de 310,000 livres de la Carnegie Corporation of New York, avait pour but d'évaluer l'impact du retrait des glaciers himalayens en Inde.

La crédibilité du Giec subit une entaille profonde avec ces révélations. Auxquelles s'ajoute une réévaluation du rapport entre le réchauffement de la planète et une augmentation dans le nombre et la sévérité des catastrophes naturelles comme les ouragans et les inondations. [2] Encore une fois, ce lien semble avoir été établi sans les vérifications scientifiques de rigueur.

[Lire l'article complet sur Times on line] [2]

Source URL: http://www.slate.fr/story/16223/la-credibilite-du-giec-en-danger

Links:
[1] http://www.slate.fr/source/slatefr
[2] http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6999975.ece
[3] http://fr.wikipedia.org/wiki/Rajendra_Kumar_Pachauri
[4] http://www.newscientist.com/
[5] http://blogs.telegraph.co.uk/news/geoffreylean/100023468/four-more-himalayan-howlers-revealed-in-official-climate-report/
[6] http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg2/en/ch10s10-6-2.html
[7] http://www.flickr.com/photos/mckaysavage/497680794/

JacquesL

En trois minutes, Eric Zemmour dit l'essentiel :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=CeeTEyGoBO0

Sur Le Monde, journal carbocentriste, triomphalisme toujours de ceux qui s'imaginent "sauver la planète" :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/11/climat-un-accord-a-durban-pour-un-nouveau-pacte-mondial-en-2015_1617160_3244.html

Voyons, comment appelait-on ça déjà, le fait que moins on est compétent, plus on est sûr de soi ?
Effet Dunning-Kruger.
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1719.0.html

JacquesL

#4
CREDO

Citation de: NaïfCREDO
Je crois au GIEC tout puissant,
à l'extinction du Gulf Stream pour nous punir de nos péchés,
à la submersion des atolls quelle que soit l'évolution verticale de leurs planchers océaniques,
à la disparition des glaciers de l'Himalaya en 2035.
Je crois que la neige est un souvenir du passé que nos enfants ne verront plus.
Je crois en des usines d'enfouissement du dioxyde de carbone, et tant pis pour la minorité de riverains malchanceux.
Je crois que les gaz polyatomiques sont donc "à effet de serre", et qu'il faut les éradiquer.
Je crois que la spéculation sur les indulgences-carbone est une bénédiction pour la planète.
Je crois que l'ours blanc est menacé par le réchauffement climatique.
Je crois que le Soleil est une étoile invariable.
Je crois que Greenpeace n'est pas actionnaire de BP.
Je crois que le climat va se dérégler et échapper à toutes les prévisions sauf celles du GIEC...
Je crois que la physiologie végétale c'est tout des menteries inventées par le démon.
Je crois que le volcanisme sous-marin, c'est rien que des menteries inventées par les marchands de cigarettes.
Je crois que le rôle des nuages et de leur nucléation, c'est rien que des menteries inventées par des infidèles.
Je crois que les journalistes de Libé sont honnêtes, courageux et indépendants de leur patron.
Je crois que les infidèles, hérétiques et incroyants, c'est rien que des crétins, des abrutis, des criminels et des connards, et tous d'extrême droite, et qu'on fait drôlement bien de les assaillir de menaces de mort, pour les ramener dans le droit chemin de la crédulité obéissante.
Je crois que Michael Mann est le plus honnête faussaire que la Terre ait porté depuis Trofim Dénissovitch Lyssenko, car s'il a falsifié, c'est tout pour la bonne cause.
Je crois que sa crosse de hockey est la plus belle invention depuis celle du mouvement perpétuel.
Je crois que Jean Jouzel est assis à la droite du GIEC le tout-puissant, pour les siècles des siècles.

Amen.