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Eric Le Boucher : "Les écologistes ne servent à rien"

Démarré par JacquesL, 03 Mars 2014, 11:58:59 PM

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JacquesL

http://www.slate.fr/story/84001/ecologistes-rien

CiterLes écologistes ne servent à rien

La cause écologiste est la seule innovation politique véritable de ce siècle. Ceux qui la servent sont-ils à la hauteur? On peut en douter lorsque l'on constate qu'aucun des objectifs environnementaux n'a été atteint.

Eric Le Boucher

D'aucuns s'interrogent sur la place des représentants écologistes au gouvernement. Leurs critiques de certaines directions prises, leurs déclarations intempestives et, dernièrement, le soutien de Cécile Duflot aux manifestants contre l'aéroport de Nantes ont lancé le débat: pourquoi François Hollande les garde-t-il? Leur «apport» politique à la majorité est-il si indispensable, si irremplaçable, qu'il faille passer sur leur énervante et permanente indiscipline?

Il est une autre façon que politique de poser la question de l'utilité des écologistes: l'examen de leurs résultats. La cause écologiste a-t-elle progressé? Les militants écologistes et leurs si nombreux et si querelleurs partis ont-ils su faire avancer leurs thèses? Leur interventionnisme, pour agaçant soit-il, est-il efficace?

Si la réponse est négative, si l'environnement n'est pas mieux protégé, il est légitime de se demander à quoi servent ces partis et, conséquemment, à quoi sert d'avoir des ministres Verts dans un gouvernement?

Entendons-nous: la cause écologiste est probablement la seule innovation véritable d'idéologie politique de ce dernier demi-siècle. Non pas vouloir «défendre la planète», résumé réducteur et mauvais guide, mais vouloir une société respectueuse des équilibres au sens large, qui vise la qualité de vie plutôt que la quantité consommée, qui apprenne à voir loin pour durer.

La crise financière avec ses excès en tout genre aurait dû être un moment de conversion à un capitalisme frugal. Tandis que la social-démocratie à laquelle se convertissent si tard les socialistes français est mise à mal par les dettes et que le système social est plombé par son coût, les écologistes auraient dû avoir le vent en poupe pour promouvoir auprès de l'opinion une évolution progressive mais radicale des modes de vie.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est manqué. Les élus écologistes français se sont éloignés de la défense de leurs thèses pour envahir le champ social occupé par la gauche ou, pis, pour ne plus vouloir que des postes. Mais, s'ils ont ainsi mobilisé leurs esprits dans la politicaillerie, c'est parce que leurs méthodes sont, sur le fond et partout, en échec. Les Français ne sont pas isolés, le recul des Verts est mondial.

L'échec est mondial
Le bilan tracé par l'ONU est sans appel[1]. C'est le paradoxe qui devrait faire réfléchir les Verts: les objectifs économiques dits du Millénaire ont été grosso modo atteints mais aucun des objectifs environnementaux. Depuis 1990, la pauvreté a été réduite de moitié, le nombre de personnes souffrant de la faim a diminué de 40%, 2 milliards de personnes ont obtenu un accès à l'eau.

Mais, déplore l'ONU:

    «La croissance mondiale des émissions de dioxyde de carbone [CO2] s'accélère, elles sont aujourd'hui 46% plus élevées qu'en 1990. [...] Les forêts continuent de subir des pertes à un rythme alarmant [...]. La surexploitation des stocks de poissons a entamé les stocks mondiaux, [qui] sont actuellement en dessous du niveau auquel ils peuvent produire des rendements durables [...]. De plus grandes zones terrestres et marines sont protégées, mais des oiseaux, des mammifères et d'autres espèces animales sont en voie d'extinction plus rapidement encore, avec des déclins des populations et des répartitions.»

La lutte contre le réchauffement climatique en est l'exemple le plus visible et le plus important, mais l'échec écologique est global.

La France le reflète. Les émissions de CO2 sont sous la moyenne européenne, mais elles n'ont pas été réduites depuis 1990 (la production nette, compte tenu des exportations et importations, a crû de 33%). Les ménages ont allongé leurs parcours en voiture, les logements se sont agrandis, les efforts réels de l'industrie ont été annihilés par le commerce et les services.

Le Grenelle de l'environnement, grand-messe de célébration d'une France convertie, a tourné à la bureaucratie. Deux lois, 268 engagements, qui se sont traduits par des piles de règlements et de normes supplémentaires, qui, dit le Conseil économique, social et environnemental, «n'ont pas conduit à une meilleure visibilité et accessibilité des droits à l'environnement»[2].

Concrètement, on ne voit pratiquement que des déceptions, des reculs, des renvois: 6% des surfaces agricoles devaient devenir bio, seuls 3,7% le sont; le fret ferroviaire devait croître de 25%, il a reculé d'autant; les énergies renouvelables devaient représenter 23% en 2020, nous en étions à 13,1% en 2011 et la Cour des comptes, calculant qu'il faudra faire passer les investissements à 40 milliards d'ici à 2020, s'interroge sur la soutenabilité de ce projet à un «coût élevé pour la collectivité»[3]. Bref, le Grenelle est à ranger auprès des protocoles et des conférences sur le climat, dans les oubliettes.

Les défenseurs écologistes, du moins ceux qui parlent au nom de leurs partis, opposent toujours le PIB et l'environnement. Ils n'ont de solutions pour faire prévaloir l'écologie que de brimer l'économie, par la contrainte et la bureaucratie, au lieu de se vouloir les inventeurs concrets d'une nouvelle économie frugale. Leur combat contre les infrastructures, dont les aéroports, fait d'eux des réactionnaires au lieu d'avant-gardistes. L'énergie, singulièrement le nucléaire, les obnubile; ils devraient être en pointe pour soutenir la recherche et les inventions rentables.

Pour servir leurs justes thèses, les écologistes devraient s'interroger au fond et admettre que, tant que leurs représentants ne se réconcilient pas avec le progrès, avec l'économie et avec la science, ils continueront à pester contre le cours de l'histoire sans parvenir à le modifier.

Eric Le Boucher

Article également paru dans Les Echos

[1] Rapport 2013 sur les objectifs du Millénaire.
[2] Avis du Cese, février 2012.
[3] Cour des comptes: impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l'environnement, janvier 2012.


Mais bien sûr que si, les zécolos servent à quelque chose : ils servent d'hommes de paille bien visibles à leurs maîtres plus discrets.
Ils servent à profiter de la nullité scientifique des hommes politiques, des journalistes, et du grand public, pour leur refiler les plus énormes carabistouilles, et en faire la religion officielle de l'Etat, voire la religion intergouvernementale de l'ONU et de la bureaucratie de Bruxelles.

Pendant que leurs chefs se gavent de profits sur le trafic des indulgences carbone, les activistes zécolos s'énivrent du rêve "C'est nous qui aurons la dictature mondiale, car c'est nous qui avons les bons experts" (Olivier Nobili scribit), et ne manquent plus une occasion de préventivement "buter les incroyants jusque dans les chiottes". Dame ! Qui anime une religion dirige des guerres de religion !

La religion est tellement bien orchestrée sur tous les media français, que seules des minorités de scientifiques de très bon niveau ont détecté une imposture, puis deux, puis trois, puis bientôt tout le tissu de mensonges intergouvernementaux. La mythologie propagandée par l'IPCC (Intergovernmental pack of Carbocentric Crooks) ne viole jamais que la physique du rayonnement, la physique de l'atmosphère, l'océanographie des oscillations océaniques, la volcanologie sous-marine, la nucléation des nuages par les rayons cosmiques, les traces laissées par les séries sédimentaires, la physiologie végétale, la paléontologie végétale, la paléopédologie, les études de physiologie forestière, ... J'abrège.

Pendant ce temps-là, Michel Barnier se persuade que les tremblements de Terre viennent du "réchauffement climatique". Remarquez, les chefs religieux en Iran ne sont pas de son avis : à leurs yeux, les tremblements de Terre viennent de la violence des orgasmes des iraniennes. Pendant ce temps là des journalistes militants nous ont expliqué que l'éruption du Eyjafjöll était due "au réchauffement climatique". Si si, ils ont osé.

Là c'était l'escroquerie à l'échelle planétaire, où l'ONU se verrait bien en courtier des impôts et subventions intergouvernementaux. Nous avons aussi l'escroquerie à l'échelle continentale, dont la Mafia sait si bien profiter : connecter des éoliennes sur le réseau électrique, à coup de subventions monstrueuses, et qui exigent de doubler la puissance des centrales thermiques pour répondre à leurs défaillances, et leur fournir à travers le réseau la puissance réactive nécessaire pour faire fonctionner ces asynchrones. La surpuissance éolienne du Danemark sert à subventionner, aux frais du contribuable danois, des économies d'investissements hydrauliques chez leurs voisins suédois et norvégiens ; le Danemark leur vend l'électricité aux heures et jours où son prix est bas, pour la réimporter aux heures où le prix est élevé. C'est sûr qu'adhérer à la religion dominante donne la précieuse faculté d'avoir tout compris sans rien étudier ni rien apprendre... En tout cas la Mafia profite à fond de ces subventions européennes délirantes, en installant des éoliennes là où elles ne risquent pas de casser car il n'y a pas de vent.

Pour l'escroquerie à l'échelle nationale, cette guerre de religion contre l'électronucléaire français, il faut regarder de plus près qui sont ces chefs occultes, et quels sont leurs intérêts. WWF, Greenpeace et le groupe Bilderberg ont une même origine : de grandes fortunes pétrolières, dont les familles royales néerlandaise et britannique. Pour ces fortunes pétrolières, une industrie électronuclaire représente un concurrent qui pourrait faire baisser les bénéfices ! C'est ça le crime impardonnable. Remarquez, la boucle est bouclée : Greenpeace est actionnaire de BP. Aussi ont-ils lancé leurs armées d'activistes crédules et naïfs à l'assaut des centrales nucléaires qui dérangent les profits des fortunes pétrolières. Il y a eu mort d'homme, c'est tout bénef pour l'impact médiatique.  Passez muscade !

De plus en plus nombreuses sont les carrières de scientifiques qui dépendent de leurs flagorneries envers la religion officielle. Quant à la scinistre de la Mience, là, Valérie Pécresse, elle n'a pas hésité à donner l'ordre aux académiciens de valider la religion officielle, conformément aux prophéties des climastrologues de la cour. Ils ont fait comme les autres pour sauvegarder leurs intérêts : la conclusion est conforme aux ordres des politiques, si le coeur du rapport établit tout autre chose. Les autres scientifiques de sciences naturelles ont adopté les mêmes ruses pour leur sauvegarde : conclure que "Mais le Gulf Stream peut quand même s'arrêter à tout moment, donc demeurons vigilants !", alors que le corps de leur étude aboutissait au résultat que la mythologie du prochain arrêt du Gulf Stream pour nous punir de nos péchés n'est suivie d'aucune réalité.

Comme au temps de Galilée, le pouvoir politique considère les scientifiques comme des valets en livrée, à ses ordres.