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Nouveaux canulars du Monde :

Démarré par JacquesL, 10 Mars 2013, 11:15:33 AM

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JacquesL

Nouveaux canulars du Monde :

Canular d'"énergies alternatives" :
http://www.lemonde.fr/afrique/video/2013/03/06/produire-de-l-electricite-avec-de-l-urine-idee-de-genie-d-une-collegienne-nigeriane_1843914_3212.html

Là le journal fondé autrefois par H. Beuve-Méry a pris une sérieuse avance sur la bonne date du premier avril.
Croyez-vous que les compagnies pétrolières vont racheter le stock d'urine du Nigéria ?

Allez, encore un canular, par Audrey Garric qui en est la spécialiste au Monde :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/07/l-arret-de-mort-de-l-ours-polaire-vient-d-etre-signe_1844312_3244.html
Citation de: Audrey GarricPourquoi s'attaquer à la chasse alors que la véritable menace qui pèse sur les ours est le réchauffement climatique ?

JacquesL

Ma mère était abonnée du Monde, donc se croyait l'élite. Et les colonnes de journaux s'empilaient dans son appartement, dépassant le mètre cube d'élitisme...

Le Monde y va encore de son éditorial climato-carbono-crédule :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/08/17/lutte-contre-le-rechauffement-la-regression_3462809_3232.html
Et le courrier des lecteurs crédules, qui lui aussi vaut son pesant de guano frais :
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2013/08/17/lutte-contre-le-rechauffement-la-regression_3462809_3232.html

CiterLutte contre le réchauffement : la régression

LE MONDE | 17.08.2013 à 14h23

Edito du "Monde". C'était un projet emblématique : en 2007, l'Equateur avait annoncé son intention de sanctuariser le parc Yasuni, dans le bassin amazonien, renonçant ainsi à exploiter de fabuleuses réserves en pétrole, contre un engagement international de lui verser 3,6 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) - soit la moitié des recettes pétrolières potentielles - sur un fonds.

Lire sur le sujet (en zone abonnés) : L'Equateur renonce à sanctuariser le parc Yasuni pour en exploiter le pétrole
Pour préserver l'environnement et la planète se dessinait ainsi une nouvelle approche : un pays renonçait à exploiter certaines de ses ressources et obtenait une compensation financière de la communauté internationale.

Cette belle initiative a vécu : jeudi 15 août, le président équatorien, Rafael Correa, a annoncé avoir signé le décret de liquidation de ce fonds, et par conséquent la fin du projet Yasuni. Parallèlement, et en dépit de l'opposition des populations concernées, il a demandé à son Congrès d'autoriser l'exploitation du pétrole dans le parc. Selon lui, le fonds de compensation n'a été alimenté qu'à hauteur de... 13,3 millions de dollars (10 millions d'euros).

La crise mondiale est passée par là, mettant à mal les engagements des uns et des autres. Ainsi, vendredi 16 août, la Nouvelle-Zélande a annoncé qu'elle renonçait à son objectif de diminuer de 10 % à 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 par rapport à leur niveau de 1990 et qu'elle se contenterait d'une baisse de 5 %. Wellington a reconnu avoir dû choisir entre ambition environnementale et réalités économiques.

David Cameron a fait un choix similaire : le premier ministre britannique a multiplié, ces derniers jours, les déclarations en faveur de l'exploitation du gaz de schiste, assurant que ce serait "une grave erreur" de se priver de cette ressource. Ses arguments : création d'emplois, facture énergétique réduite pour les ménages, versement de redevances aux collectivités.

Le gaz de schiste étant une énergie hautement carbonée, on voit mal alors comment le Royaume-Uni sera en mesure d'honorer l'engagement européen de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % en 2020. Le temps - c'était en 2007 - semble bien révolu où le gouvernement travailliste faisait adopter une loi engageant le Royaume-Uni à réduire ses émissions de 80 % d'ici à 2050.

Ce faisceau de signaux - dans le sillage de la ruée américaine sur le gaz de schiste et de l'augmentation continue de la consommation mondiale de charbon - atteste du retour en force des énergies fossiles. En temps de crise, les gouvernements ont le plus grand mal à résister à leur attrait immédiat. Après une courte trêve, les émissions mondiales de CO2 sont reparties à la hausse depuis 2011.

Dès lors, qu'espérer des prochaines étapes des négociations internationales sur le climat, et en particulier de la conférence qui sera organisée à Paris, fin 2015 ? Ce nouveau cycle de discussions est censé aboutir à un nouvel accord mondial permettant de contenir l'élévation moyenne des températures en deçà de 2 oC. Mais comment aboutir à un accord ambitieux si la communauté internationale continue à se montrer aussi velléitaire et à faire des choix énergétiques qui se situent aux antipodes de ses discours vertueux ?

Si elle souhaite que cette conférence de Paris, voulue par François Hollande, ne débouche pas sur un fiasco - comme à Copenhague en 2009 -, la France va devoir monter en première ligne, et vite.

Citer

manon troppo 17/08/2013 - 15h18

Vous auriez pu titrer "Retour à la raison généralisé". Quand on raconte n'importe quoi (du genre, la fonte de la banquise provoque le froid au printemps en Europe) il ne faut pas s'étonner que plus personne ne vous prenne au sérieux.


JR 17/08/2013 - 17h25

Manon, il me semble que l'éditorial ne parle pas de "la fonte de la banquise", ou alors j'ai mal lu. Et si vous faites allusion a un autre article, SVP donnez moi vos sources. Citez moi UN SEUL article contenant la phrase écrite noir sur blanc "la fonte de la banquise provoque le froid au printemps en Europe". Exactement avec ces mots, sans en changer un seul (genre confondre printemps et hiver, ou la France avec l'Europe...). Vous avez droit à Google.


Gribouille 17/08/2013 - 16h02

La fonte de la banquise au pôle nord et au Groenland peut diluer le Gulf Stream près de nos côtes européennes, et nous valoir un bon rafraîchissement local, quand bien même la température globale de la planète augmente. Mais surtout nous nous précipitons tête baissée et avec bonheur droit dans le mur, à nous jeter ainsi sur ces substances ultra polluantes, à détruire tout ce qui nous entoure par la déforestation, et le reste. L'homme, espèce la plus nuisible de la faune terrienne...
 



Christial 17/08/2013 - 16h23

Tous les hydrocarbures de notre sous-sol économiquement exploitables seront un jour exploités. Hélas, mais nier cette assertion c'est s'engager sur des mesures au final contre-productives, au mieux retardera-t-on infinitésimalement les rejets de CO2. La bonne approche est de limiter massivement les dégagements de CO2 de ces hydrocarbures, plutôt que de les réfuter, et de déployer à l'échelle mondiale les politiques et technologies correspondantes.
répondre


candidus biosphericus 17/08/2013 - 18h34

la bonne approche est d'investir dans les technologies qui permettront de bien vivre l'inéluctable 'réchauffement climatique" - que celui-ci soit ou non un résultat de l'activité humaine ne change rien au phénomène ; quand il a vu que la mer montait, Noé a construit un radeau, plutôt que de perdre son temps à écoper



manon troppo 17/08/2013 - 16h38

Si vous détestez l'homme, essayez les animaux !... Sous couvert de sciences, des militants très médiatiques mais rarement désintéressés veulent imposer leurs idées de décroissance par la culpabilisation des populations occidentales, ces populations ont aussi le droit de réfléchir autrement qu'en se flagellant et en hurlant à la catastrophe

candide 17/08/2013 - 16h42

"Le gaz de schiste énergie hautement carbonée". Hallucinant! Est-ce ou non initiateur de séismes, dangereux pour l'eau, rémunérateur pour l'Etat et les collectivités,..: il y a des questions légitimes. En revanche, un point est clair: par unité d'énergie, il y a moins de carbone dans le méthane que dans le pétrole, moins dans le pétrole que dans le charbon... Et autant dans le méthane de l'éventuel gaz de schiste de M. Cameron que dans celui que nous importons de Russie.Freud, au secours!



A. de Tocqueville 17/08/2013 - 17h12

"Monter en premiere ligne, et vite", est un tout petit peu court. Ou est la premiere ligne? Qu'y fait-on une fois qu'on y est? Mystere. Apres le "y'a qu'a", voici juste le neant.


Claude STENGER 17/08/2013 - 22h11

Vous faites bien de relever le peu de portée du genre de cliché auquel a recours tout journaliste/politicien exprimant, face à une situation tragique et vraisemblablement désespérée, des vœux pieux (et donc recourant, au sens propre, à la prière, un peu fataliste du réaliste résigné mais néanmoins obligé de dire qqch de positif à ceux qu'il imagine ses ouailles).



candidus giecophobus 17/08/2013 - 17h36

c'est surtout un progrès pour la biosphère qui a besoin de CO2 atmosphérique ; l'homme a la capacité technologique de recycler une partie de ce qui avait été stérilisé dans les roches sédimentaires ; c'est parfait


Cuthebert 17/08/2013 - 23h39

Rassurez nous, on vous paye pour sortir pareille absurdité ou vous n'avez vraiment rien compris au problème?




pierre schachtele 17/08/2013 - 19h26

Un glaciologue Andin : " Notre planète a gagné 1 °C en un demi-siècle, c'est énorme en termes scientifiques. Les glaciers tropicaux sont les sentinelles du changement climatique. S'ils fondaient, le niveau marin augmenterait de 0,3 mm seulement. Mais si tous les glaciers de la planète disparaissent, ce sera apocalyptique. L'Himalaya et les Andes du Sud fondent ? Un mètre d'eau en plus. Tout le Groenland ? 7 mètres. Tout l'Antarctique ? 65 mètres ! Paris serait englouti par les flots..."


Démographie Responsable 17/08/2013 - 18h03

Aucune politique volontariste pour empêcher le réchauffement (et tous les autres maux dont nous allons souffrir) ne sera réellement entreprise à moyen terme. En cause le fait que la population mondiale devrait passer de 7,2 à 10,9 milliards d'ici 2100 (+ 50%) et que de plus cet effectif astronomique voudra légitimement vivre comme les 1 à 2 milliards d'occidentaux actuels. L'écologie passe par la modération de la natalité et la décroissance de la population mondiale sur plusieurs générations.


Max Lombard 17/08/2013 - 23h26

La décroissance démographique se fera tôt ou tard, volontairement ou par la guerre et les famines quand les ressources deviendront insuffisantes.


JEAN-CLAUDE MEYER 17/08/2013 - 19h15

Enfin un commentaire raisonnable et pertinent. Tout le monde parle de biosphère, de réchauffement et autres calamités qui guettent l'humanité mais personne ne se préoccupe du développement de cette humanité. ce développement irresponsable qui va forcément aamener à des catastrophes majeures puisque notre planète ne pourra fournir ce qui sera nécessaire à autant d'êtres humains. quand je pense aux irresponsables qui appellent à faire plus d'enfants. Ils mangeront quoi? du surgelé préparé pour eux



Patrick RABAIN 17/08/2013 - 20h27

Voila un bon editorial qui frappe sur un point douloureux.C'est vrai les egoismes nationaux l'emportent sur la solidarite internationale. Le Monde a raison de se mobiliser,meme si cela ne sert pas a grand chose,helas. On peut deja prevoir que la conference de Paris de 2015 sera un constat d'echec,avec ,bien sur, un communique ronflant jetant de la poudre aux yeux et des gesticulations pour faire semblant d'avancer.



christian CHARLES 17/08/2013 - 21h56

Pourquoi le Monde n'afficherait il pas, à sa Une, un compteur qui chaque jour indiquerait l'augmentation de température, du jour, du mois, de l'année, la projection à 10, 20, 50 ans selon une méthode de calcul linéaire s'appuyant sur les prévisions actuelles. Si on veut changer les comportements il faut d'abord s'en donner les moyens... et changer nos approches. Merci.


Claude STENGER 17/08/2013 - 22h17

Bonne idée, ainsi que le nombre d'humains de + en + nombreux vivant/survivant au fil des jours sur une planète déjà surpeuplée où en outre l'agro-industrie va peu à peu manquer des hydrocarbures dont elle a (ab)usé pour nourrir industriellement (et plutôt mal) cette (sur)population. Et afficher aussi le surcoût induit par les catastrophes climatiques (tornades, orages) corrélées avec le réchauffement climatique induit par les gaz à effet de serre produits par notre mode de développement...

gigi de paris 17/08/2013 - 23h01

Je me souviens d'un certain René Dumont qui, à l'élection présidentielle de 1974, avait bien fait rire dans les chaumières en prévenant que la terre ne pourrait pas continuer à nourrir autant d'humains et qu'il nous faudrait limiter notre nombre sous peine de drames humanitaires et de catastrophes : encore un effort, ça vient ... C'est là ...



Cuthebert 17/08/2013 - 23h33

A chaque article du monde.fr sur le réchauffement on voit ces professeurs maboules inonder le forum de propos hallucinants qui nient toutes les évidences scientifiques. Ici, manon troppo ou autre candidus. Ca ressemble a de la propagande....Dans la vraie vie, des gens tenant pareils propos seraient ridiculisés en 5 minutes.


Après le sujet de Bac S de Pondichéry, encore de nouvelles preuves que l'éducation scientifique des nos prétendues "élites" est un naufrage.