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Nous ne descendons pas du singe, nous sommes des singes...

Démarré par JacquesL, 25 Août 2011, 02:50:26 PM

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JacquesL

Note de lecture à Hominidés :
http://www.hominides.com/html/references/singe-en-nous-frans-de-waal.php
sur le livre de Frans de Waal, Le singe en nous.

CiterNous ne descendons pas du singe, nous sommes des singes...
Frans de Waal, primatologue, travaille au Yerkes Center à Atlanta aux Etats-Unis. Spécialistes des grands singes, il étudie leur comportement depuis plus de 20 ans. Les observations et analyses de son dernier sont principalement centrées sur les bonobos et les chimpanzés.
Les deux espèces, bonobo et chimpanzé, sont les plus proches génétiquement parlant de l'Homo sapiens. Mais l'observation de ces primates (en milieu naturel ou en captivité) montre de nombreux comportements que l'on attribue généralement à l'Homme.

Présentation de l'éditeur
Et si la psychologie humaine s'inscrivait dans le prolongement de celle des animaux, qu'il s'agisse de la violence, de l'empathie, ou même de la morale ? C'est la thèse que défend Frans de Waal, primatologue de réputation internationale, dans Le Singe en nous : il s'oppose aux théories de l'exception humaine, qu'elles fassent de l'homme une espèce destinée à dépasser une animalité mauvaise ou qu'elles le présentent comme une aberration de la nature, dont les progrès techniques et intellectuels sont peu en rapport avec sa capacité à gérer son agressivité. A travers l'étude des deux grands singes qui nous sont le plus proches, le chimpanzé et le bonobo, Frans de Waal décrypte notre comportement. Si les chimpanzés incarnent notre face agressive, les bonobos correspondent au versant doux et empathique de l'espèce humaine : primates pacifiques, ils vivent dans des sociétés matriarcales où la fréquence des rapports sexuels permet d'aplanir les conflits. En s'appuyant sur nombre d'anecdotes fascinantes, mais aussi sur des recherches approfondies, l'auteur brosse un portrait du " singe bipolaire " qu'est l'homme. Il utilise aussi le formidable laboratoire que constituent les sociétés de chimpanzés et de bonobos pour aborder les problèmes de la vie en commun chez les êtres humains. Incroyable réservoir d'informations sur la vie des grands singes, ce livre tend à l'humanité un miroir qui lui permettra peut-être de mieux gérer ses propres instincts.

Rapports entre les individus
L'altruisme est présent chez les bonobos. Par exemple, l'auteur cite le cas d'une femelle bonobo recueillant au sol un oiseau blessé qui tenta de le faire voler en le portant en haut d'un arbre !
La recherche du pouvoir chez le mâle semble être un comportement que l'on retrouve chez l'Homme (socialement, culturellement et affectivement...) mais aussi chez le chimpanzé qui va tout faire pour devenir le mâle alpha du groupe, quitte à partager un peu de son autorité.

Organisation du groupe / de la "famille"
A mi-chemin entre nos cousins primates, l'Homo sapiens semble avoir hérité d'organisations ancestrales. Tantôt il semble ressembler aux chimpanzés, tantôt aux bonobos.
Comme le chimpanzé, la majorité des sociétés humaines sont régies par des membres masculins : les chefs de gouvernements ou d'entreprises, le chef de famille. Autant de responsabilités acquises (parfois âprement) par les mâles humains.
Chez le chimpanzé, un mâle ou une association de deux mâles contrôle généralement la tribu. Les conflits pour acquérir ou garder le pouvoir sont nombreux. La bataille est rude et le pouvoir du singe alpha change de main tous les 3-4 ans au maximum.
Chez l'homme, le coté bonobo se retrouve dans notre propension à l'empathie et à notre désir de régler les problèmes le plus sereinement possible. Le bonobo est réputé pour son activité sexuelle débordante. C'est en fait souvent un moyen de calmer les tensions internes au groupe.

Ces observations ne sont qu'un faible aperçu de cet ouvrage. Le machiavélisme, la société matriarcale bonobo, les relations sociales sont autant de thèmes abordés dans le livre.

Bien écrit et accessible à tous, cet ouvrage peut, peut-être, vous aider à comprendre les comportements humains au regard de ce qui se passe chez nos cousins primates.

L'altruisme a également été observé chez un hippopotame qui a sauvé un jeune impalla de la gueule d'un crododile, et a tenté les gestes à sa portée pour le ranimer, tandis qu'il expirait de ses blessures. Sans la vidéo dont je vais vous retrouver l'adresse, c'est juste incroyable, tant c'est inattendu de la part d'un hippo, qui reste lui-même un animal très agressif et dangereux, quoiqu'herbivore.

Voilà un montage de la séquence originale, commenté en français :
http://www.strimoo.com/video/17297068/Un-Hippopotame-qui-sauve-un-Impala-d-un-Crocodile-WatTv.html
Idem à : http://www.wat.tv/video/hippopotame-qui-sauve-impala-1s2qm_2f1q3_.html

La première séquence que j'avais vue était probablement en finnois.
J'en trouve d'autres avec des caractères indiens.