Les dégâts des blaireaux dans les cultures :

[JacquesL]

Les dégâts des blaireaux dans les cultures :
Pas de prédateurs, peu chassé, le blaireau devient localement (en Béarn) l'espèce dominante dans la concurrence aux agriculteurs.
Cette année, tôt chassés de leurs terriers par la sécheresse, ils font des dégâts colossaux dans les champs de maïs :
-20110806-[Zone_info]]http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/08/06/les-blaireaux-se-regalent-sur-le-dos-des-agriculteurs,205996.php#xtor=EPR-8-[Newsletter]-20110806-[Zone_info]

... Sont particulièrement touchés les secteurs de Bidache, Monein, St-Palais, Navarrenx, du Nord-Béarn et du Vic-Bilh. Vecteur de tuberculose, le blaireau est une espèce gibier et non nuisible. Enfoui dans des terriers aux méandres tentaculaires dont il ne sort que la nuit, il est peu chassé.

La chasse étant interdite de nuit, il faut envoyer sous terre pour le débusquer des petits chiens de chasse (fox terrier ou teckel)... qui ne font pas le poids. Le blaireau pèse environ 20 kilos, soit au moins deux fois plus que le chien, qui ne sort jamais intact de la rencontre. Pour préserver leurs chiens, les chasseurs ont renoncé au déterrage. Seule la préfecture peut autoriser le piégeage : en août 2010, 248 blaireaux ont été piégés par des lieutenants de louveterie sur huit cantons.