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Sciences, qualité industrielle, et relations interprofessionnelles.

Démarré par JacquesL, 15 Février 2007, 01:53:14 PM

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JacquesL

Sciences, qualité industrielle, et relations interprofessionnelles.


Voici quelle politique éditoriale je veux poursuivre dans cette rubrique scientifique.

La première règle stratégique de l'inventeur professionnel, est de faire ce que les autres ne savent pas faire. Il existe déjà de nombreux news-groups scientifiques dans diverses spécialités. Il existe déjà des sites personnels et des sites universitaires qui font de la vulgarisation intéressante. Un peu partout aussi on voit des persiflages entre communautarismes, des « Nous contre Eux », des attaques pleines de mépris et de rage contre son prochain. Non merci !
En revanche l'histoire des sciences est déjà moins traitée. L'épistémologie (les bases mêmes de la connaissance) non plus n'est que peu et mal débattue.

Le centre d'intérêt essentiel que nous allons nous donner, ce sont les relations interprofessionnelles, entre scientifiques d'une part, entre eux et leurs utilisateurs (et fournisseurs aussi) de connaissances. Là les outils de base communs manquent le plus cruellement. Par exemple, les techniques de base de la créativité ne pénètrent jamais les milieux universitaires. De même, sous l'auguillon de la concurrence, l'industrie a dû apprendre depuis plusieurs dizaines d'années les règles du management de la qualité, mais l'enseignement universitaire et la recherche scientifique se considèrent comme dispensés de se mettre à niveau. Et cela se voit cruellement aux résultats et à la productivité – du moins c'est là la conclusion de mon regard indiscret. La question du contrat social implicite entre le scientifique et les contribuables qui le paient est en plein dans notre sujet.

Comment allons-nous faire ? Nos règles morales de base font que chacun ici doit jouer gagnant-gagnant, chercher l'intérêt général des autres autant que le sien propre, et doit chercher une co-évolution créative. Donc si l'un d'entre nous lance une boutade, certes jolie, mais peu ouverte vers des solutions, nous l'inciterons à aller lui-même au bout de sa pensée, ne pas s'en tenir à la seule agressivité de sa boutade, mais à finir par élaborer aussi des propositions de solutions, comme un adulte qu'il est.

Illustrons par un exemple : la fable des doctorants, avec le lapin, le renard, le loup, le léopard et le tigre (une version à http://www.dstu.univ-montp2.fr/DOCTORANTS/Fiches/Humour.htm), est-elle admissible ici ? Cela va nous permettre de fixer les frontières de ce qui est à sa place ou déplacé ici.

La parole est à l'accusation :
-   Cette fable est purement agressive, dirigée contre la hiérarchie universitaire, et elle est exclusivement destructrice. Elle nuit au prestige de notre laboratoire de recherches, elle dénigre les scientifiques en leur donnant des identités bestiales, elle va servir aux militants de l'anti-science. Elle ne propose rien, ne réalise rien.

La parole est à la défense :
-   On ne demande pas aux auteurs qui écrivent ici qu'ils équilibrent à court terme la part constructive et la part agressive de leurs contributions. On leur laisse un délai d'environ six mois pour réaliser cet équilibre. Il est indispensable de laisser l'espace vital aux plaintes contre le désordre établi, contre les abus établis, alors même que de nombreux directeurs de recherches sont narcissiques et intolérants. De plus, il est clair que cette fable est adaptée de La Fontaine par un familier des laboratoires, quelqu'un qui sait de quoi il parle. Elle ne présente aucun des symptômes des fantasmes projectifs que l'on constate chez ces militants de l'antiscience.

Verdict : La fable des doctorants est admise, à condition qu'elle ne forme pas l'unique genre pratiqué répétitivement par un contributeur, et qu'il équilibre ses contributions à moyen terme.

A titre personnel, j'ai traité d'un outil interprofessionnel de base, l'analyse en réflexivité, à l'adresse http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Reflexivite.html .
Et j'ai traité de la persistance de schèmes infantiles dans l'enseignement des mathématiques et de la physique à http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/je_fais1.htm .
Enfin, depuis plusieurs années, je voudrais traiter du contrat de désensorialiation dans l'enseignement des sciences – abus et remèdes -, mais ce projet n'a pas encore pu se réaliser faute de trouver un laboratoire d'accueil.

A vous maintenant d'exposer vos centres d'intérêt, vos manières d'aborder les questions, et vos objections et propositions.

Jacques Lavau