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kadosh, ou le parasitisme totalitaire des intégristes.

Démarré par JacquesL, 03 Novembre 2007, 01:36:24 PM

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JacquesL

Kadosh est un film qui a valu à m'Amie une demi-nuit d'insomnie : "Béni soit l'Eternel, Dieu qui ne m'a pas fait femme". Pourquoi n'a-t-elle pas rédigée alors elle-même ce genre de note ? Hélas, m'Amie est brouillée avec son clavier, et comme on n'écrit pas avec seulement une souris...

CiterKADOSH

Réalisateur : Amos Gitaï
Auteurs : Amos Gitaï, Jacky Cukier, Eliette Abecassis
Acteurs : Yaël Abecassis, Yoram Hattab, Meital, Uri Ran Klauzner, Yussef Abu Warda
Producteurs : Agav Hafakot, M. P. Productions, Studio Canal+

Sous le joug de la loi judaïque, deux femmes aux prises avec leur milieu et leur destinée. Le plus intime des films d'Amos Gitaï.

Troisième volet de la trilogie d'Amos Gitaï consacrée au peuple israélien après Devarim (à Tel-Aviv) et Yom Yom (à Haïfa), Kadosh a pour cadre le quartier juif orthodoxe de Jérusalem, Mea Shearim.

Les ablutions et la prière forment le rituel matinal de Meïr. Suivent l'exégèse et les prières à la Yeshiva (école de la Torah), où il retrouve les autres hommes qui ont fait de la connaissance de la loi judaïque le seul objet de leur activité. Pendant ce temps, leurs épouses gagnent le pain du foyer. C'est le cas de Rivka, la femme de Meïr, qui travaille comme comptable, et bientôt de Malka, sa jeune sœur, promise à Yossef, lui aussi membre de la Yeshiva. Meïr et Rivka, comblés par l'amour et mariés depuis dix ans, doivent affronter l'impossibilité d'avoir des enfants...

Plongée au cœur de l'intégrisme
Le cinéaste procède à la sévère observation d'un mécanisme, celui de la censure exercée sur l'individu par les détenteurs de la loi ; il montre comment celle-ci dirige les sentiments et les aspirations de chacun, comment elle outrepasse la liberté individuelle au bénéfice d'une conduite rationnelle, qui a pour fin d'affirmer la doctrine de la foi et pour fantasme la survivance d'une nation. Kadosh dévoile aussi un aspect de la religion juive rarement montré au cinéma, celui des rituels masculins. Mais Kadosh est en outre une magnifique ode à l'amour, sublimement interprétée par Yaël Abecassis et Yoram Hattab.
Un film culturellement édifiant et émotionnellement poignant.

Je suis aussi frappé par leur parasitisme militaire, à ces Hassidims : ils bannissent celui des leurs qui fait son service militaire.
Moins certain, mais assez vraisemblable, leur parasitisme économique, branché sur l'argent religieux de la diaspora. Il n'y a pas un seul homme qui travaille, tous sont occupés du matin au soir à des rituels religieux, et à rien d'autre. Parasites militaires, parasites économiques, ils n'en rêvent pas moins de finir non seulement maîtres de l'état d'Israèl, grâce à la fécondité forcée de leurs femmes, mais aussi éliminateurs de tous les goï, de tous les non-juifs.

Charmant programme, charmantes moeurs !

Ce film quasi documentaire démontre une nouvelle fois les énormes lacunes de la psychiatrie non ethno-psychiatre : Nous avons affaire à des fous, tous dépendants d'une folie collective, supérieurement bien organisée pour se maintenir contre toute raison économique, contre toute raison militaire, contre toute raison morale. Et le DSM qui ne connaît que des critères de folie individuelle, non culturellement organisée...