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Il malaxe !

Démarré par JacquesL, 19 Février 2007, 02:52:40 PM

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JacquesL

Ceci est un souvenir des moeurs cloacales de Reseaucontact.com, en l'an 2000.

De cette époque me restent Bachi et Saba, qui tous deux écrivent - beaucoup trop peu - sur  Synpoïesis, dont Saba est administratrice fondatrice. Je n'ai vu Bachi perdre son calme et s'égarer dans des causes aberrantes que deux fois en six ans. Durant la guerre d'indépendance, le père de Bachi [coupé]

"Caline2" alias "Mick", n'était pas le seul monstre d'hypocrisie, de sadisme et de mythomanie : c'était bien un sport de gang, alors sur reseaucontact.com, que de se jeter à la curée sur le bouc émissaire du jour. Une Danièle, alias "Balahé", suissesse, s'indignait que le sacrifice humain préparé par mon épouse, ait raté. J'ai encore la sauvegarde de son message, du 8 août 2000.
CiterMoi je ne t'aurais pas loupé ! Ton regard me fais peur ! J'ai l'impression que tu veux contrôler mon cerveau !"
Sur le même canal, en décembre 2000, "Mick", alias "Caline2", alsacienne, exigeait mon émasculation, pour crime de dissidence et d'incroyance.
Un beau jour fut le jour où je me souvins de la joyeuse férocité de Voltaire envers Jean Fréron et le Journal de Trévoux, et devins, pour la première fois de ma vie, capable d'opposer le sadisme au sadisme. Cela a donné ceci :


Il malaxe !

Ce mercredi après-midi (modernisation du jeudi après-midi) le petit Affreux Jojo est très sage : il ne fait pas de bruit. Mais son activité semble salissante, et malodorante, sur le trottoir entre sa maison et l'école.
L'institutrice s'approche, pleine de conscience professionnelle, tout autant que d'instinct maternel, et le voit assis par terre, avec un seau, un bâton, et il tourne son bâton, dans une matière suspecte, dans le seau.
« Mais qu'est-ce que tu fais, mon petit Affreux Jojo ?
- Ben ! V'voyez ! J'malaxe !
- Et qu'est ce que tu malaxes ?
- De l'eau, puis du sable, puis d'la merdre.
- Glp ! Et pour faire quoi ?
- Pour faire une institutrice !
»
C'est trop pour ses forces, et elle s'écarte, pour chercher du renfort.
Elle trouve le renfort idoine : le curé.
« Venez voir ! Vous avez sûrement plus d'influence que moi sur lui ! Il est en train de faire des choses horribles derrière l'école !
- Qui cela ?
- Le petit Affreux Jojo !
»
Le curé est courageux, et se dirige vers le garçon assis par terre, si calme, si gentil. Il lui adresse la parole d'un ton aimable, mais ferme :
« Alors ? Qu'est-ce que tu fais, mon petit Affreux Jojo ?
- Ben ! V'voyez ! J'malaxe !
- Et qu'est ce que tu malaxes ?
- De l'eau, puis du sable, puis d'la merdre.
- Beurp ! Et pour faire quoi ?
- Pour faire un curé !
»
C'est trop pour ses forces, il vacille et s'écarte, à son tour.
Le curé rejoint l'institutrice. Tous deux se désolent d'un cas aussi rebelle. Une idée ! Si on demandait au gendarme ? Cet homme n'a peur de rien, et le voici dépêché vers le petit garçon si sage sur son trottoir. Et voici le dialogue :
« Alors ? Qu'est-ce que tu fais, mon petit Affreux Jojo ?
- Ben ! V'voyez ! J'malaxe !
- Et qu'est ce que tu malaxes ?
- De l'eau, puis du sable, puis d'la merdre.
- Brrrf ! Et pour faire quoi ?
- Pour faire un gendarme !
»
C'est trop pour son orgueil, il rougit, devient violacé, s'apprête à culbuter garçonnet et seau d'un seul coup de botte, puis se ressaisit, se discipline, et s'éloigne d'un pas martial, presque cadencé.
Le gendarme, le curé et l'institutrice dépités, se concertent un instant dans la mairie. Puis de l'institutrice jaillit l'idée audacieuse : « Aux grands maux les grands remèdes ! Faisons appel à la lourpidon !
- La lourpidon ? Kalhideux ! La plus redoutable langue de vipère ! La terreur de Réseau Contact ! Enfin ! Vous n'y songez pas ! Ce n'est qu'un enfant !
- Oui, mais quel enfant ! Songez qu'il nous a déstabilisés tous les trois
. »
Les deux hommes sont honteux de faire appel à un moyen aussi déloyal, aussi perfide, que la Kalhideux...
Bref, au terme d'un débat cornélien, ils vont ensemble à l'antre de la lourpidon Kalhideux.
« Kaline ! Ô Kalhideux ! Viens à notre secours ! Il y a le petit Affreux Jojo qui malaxe !
- Et que malaxe-t-il votre petit ?
- De l'eau ! Et puis du sable ! Et puis, et puis, et puis de la merdre !
- Un débutant, ce gamin. Naturellement, c'est pour faire une institutrice, et un curé, et un gendarme ?
- Mais ? Mais comment le savez-vous ?
- Un débutant ! Mais de bonne race... Avec moi, il pourrait faire de grandes choses...
- Ah ! Non ! Pas de grandes choses ! Il faut qu'il arrête ! Il faut qu'il redevienne un bon chrétien.
- Alors voici mon prix !
».
Le rétribution est promise, si la sorcière parvient à convaincre le petit Affreux Jojo de renoncer à ses infâmes mixtures.

La sorcière arrive devant l'activité malodorante du petit Affreux Jojo :
« Alors ? Qu'est-ce que tu fais, mon petit Affreux Jojo ?
- Ben ! V'voyez ! J'malaxe !
- Et qu'est ce que tu malaxes ?
- De l'eau, puis du sable, puis d'la merdre.
- C'est charmant en effet. Et c'est pour faire une Kalhine Deux ?
- Ah non ! Il n'y a pas du tout assez de merdre !
»



En ce mois d'août 2000, je restais torturé par une douloureuse convalescence, je pissais toujours du sang et des caillots, je n'avais pas encore mis au jour la fourberie de mon avocate, passée au service de mon adversaire, mais cela m'a quand même fait du bien, et assuré cinq semaines de tranquillité. J'avais mis les rieurs de mon côté, et fait changer la peur de camp.

JacquesL

Il malaxe !

Ce mercredi après-midi (modernisation du jeudi après-midi) le petit Affreux Jojo est très sage : il ne fait pas de bruit. Mais son activité semble salissante, et malodorante, sur le trottoir entre sa maison et l'école.
L'institutrice s'approche, pleine de conscience professionnelle, tout autant que d'instinct maternel, et le voit assis par terre, avec un seau, un bâton, et il tourne son bâton, dans une matière suspecte, dans le seau.
« Mais qu'est-ce que tu fais, mon petit Affreux Jojo ?
- Ben ! V'voyez ! J'malaxe !
- Et qu'est ce que tu malaxes ?
- De l'eau, puis du sable, puis d'la merdre.
- Glp ! Et pour faire quoi ?
- Pour faire une institutrice ! »
C'est trop pour ses forces, et elle s'écarte, pour chercher du renfort.
Elle trouve le renfort idoine : le curé.
« Venez voir ! Vous avez sûrement plus d'influence que moi sur lui ! Il est en train de faire des choses horribles derrière l'école !
- Qui cela ?
- Le petit Affreux Jojo !»
Le curé est courageux, et se dirige vers le garçon assis par terre, si calme, si gentil. Il lui adresse la parole d'un ton aimable, mais ferme :
« Alors ? Qu'est-ce que tu fais, mon petit Affreux Jojo ?
- Ben ! V'voyez ! J'malaxe !
- Et qu'est ce que tu malaxes ?
- De l'eau, puis du sable, puis d'la merdre.
- Beurp ! Et pour faire quoi ?
- Pour faire un curé ! »
C'est trop pour ses forces, il vacille et s'écarte, à son tour.
Le curé rejoint l'institutrice. Tous deux se désolent d'un cas aussi rebelle. Une idée ! Si on demandait au gendarme ? Cet homme n'a peur de rien, et le voici dépêché vers le petit garçon si sage sur son trottoir. Et voici le dialogue :
« Alors ? Qu'est-ce que tu fais, mon petit Affreux Jojo ?
- Ben ! V'voyez ! J'malaxe !
- Et qu'est ce que tu malaxes ?
- De l'eau, puis du sable, puis d'la merdre.
- Brrrf ! Et pour faire quoi ?
- Pour faire un gendarme ! »
C'est trop pour son orgueil, il rougit, devient violacé, s'apprête à culbuter garçonnet et seau d'un seul coup de botte, puis se ressaisit, se discipline, et s'éloigne d'un pas martial, presque cadencé.
Le gendarme, le curé et l'institutrice dépités, se concertent un instant dans la mairie. Puis de l'institutrice jaillit l'idée audacieuse : « Aux grands maux les grands remèdes ! Faisons appel à la lourpidon !
- La lourpidon ? Hybéhème ! La plus redoutable langue de vipère ! La terreur de Usenet ! Enfin ! Vous n'y songez pas ! Ce n'est qu'un enfant !
- Oui, mais quel enfant ! Songez qu'il nous a déstabilisés tous les trois. »
Les deux hommes sont honteux de faire appel à un moyen aussi déloyal, aussi perfide, que l'Hybéhème...
Bref, au terme d'un débat cornélien, ils vont ensemble à l'antre de la lourpidon Hybéhème.
« YBM ! Ô Hybéhème ! Viens à notre secours ! Il y a le petit Affreux Jojo qui malaxe !
- Et que malaxe-t-il votre petit ?
- De l'eau ! Et puis du sable ! Et puis, et puis, et puis de la merdre !
- Un débutant, ce gamin. Naturellement, c'est pour faire une institutrice, et un curé, et un gendarme ?
- Mais ? Mais comment le savez-vous ?
- Un débutant ! Mais de bonne race... Avec moi, il pourrait faire de grandes choses...
- Ah ! Non ! Pas de grandes choses ! Il faut qu'il arrête ! Il faut qu'il redevienne un bon chrétien.
- Alors voici mon prix ! ».
Le rétribution est promise, si la sorcière parvient à convaincre le petit Affreux Jojo de renoncer à ses infâmes mixtures.

La sorcière arrive devant l'activité malodorante du petit Affreux Jojo :
« Alors ? Qu'est-ce que tu fais, mon petit Affreux Jojo ?
- Ben ! V'voyez ! J'malaxe !
- Et qu'est ce que tu malaxes ?
- De l'eau, puis du sable, puis d'la merdre.
- C'est charmant en effet. Et c'est pour faire une Hybéhème ?
- Ah non ! Il n'y a pas du tout assez de merdre ! »