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Des blousons vendus sans capuchon. Remédiation.

Démarré par JacquesL, 03 Février 2010, 10:52:45 PM

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JacquesL

Le premier blouson qui sera décrit était soldé par D4 à 5 € ("Arpenaz 100 Succulent"), et me bluffait en usage urbain par sa qualité coupe-vent, pour son poids et son prix.
Je m'imaginais voir là une percale serrée parfaite, mais aérée. Je l'ai réservé pour les randos.
Une bavante en raquettes m'a alors convaincu de l'horrible vérité : la percale si parfaite est du polyamide enduit, qui ne respire pas. J'étais trempé de sueur en haut du pic de Bote.

Il convient donc d'en changer l'usage et l'affectation.
Et là, l'absence de capuchon se fait durement sentir.
Ouverture du chantier cette après-midi pour faire ce capuchon. Choix déjà éprouvé sur une veste camouflée britannique : profiter de toute la hauteur du col, pour ne couper que ce qui complète ce col vers le haut.

Première étape, un rectangle de 30,5 cm sur environ 65 cm. Et je coupe de même le rectangle pour un blouson ouatiné, dont le ski était la vocation initiale, et affecté de la même défaillance de conception : pas de capuchon, donc rôle plus symbolique que réel quand le temps se gâte.

Puis reporter les dimensions de capuchon sur un tissu à doublure : je ne laisse pas les enductions exposées à l'abrasion.




Tracer l'arrondi occipital qui sera piqué :




Reporter cette découpe sur la doublure :




Voilà la doublure assemblée sur le tissu principal. Un premier ourlet mince est fait devant.






Puis thermocouper une longueur de paracord, et refermer l'avant du capuchon autour, large.
Petit ourlet du bas, avant montage sur le blouson, puis montage final. Voilà :



Poids final : 550 g environ.
Et avant ? 510 g.

A suivre pour le blouson ouatiné.





P.S.
Il est clair que la couture en sommet de capuchon ne sera imperméable qu'après enduction siliconée. Ce sera dans un lot de siliconage : la préparation du sirop de silicone est une corvée embêtante.

JacquesL

Et voilà, le second blouson est terminé, fort imparfaitement, mais fonctionnel, par exemple pour les nuits d'astronomie hivernale (les poches ouvertes, en ski, ce n'est pas fameux) :



Il y aura fallu changer de machine, pour que ça passe.

JacquesL

#2
Là ce fut une coquille souple Quechua, fin de série en tissu fortement texturé, soldée 10 €.
Trois couches de siliconage pour obtenir une résistance raisonnable aux petites pluies. Puis la confection d'un capuchon :



La coupe a été "prudente", en ce sens que large et haute. L'idée était de garder la surlongueur nécessaire à un ourlet autour d'un cordon de serrage ; or vu la courbe forte, il a été renoncé à ce cordon.
Le tissu est un hémi-imper, à enduction micro-poreuse.

Deux cordons de ruban ont été cousus, pour fermer avec croisement des pans.
Le port nécessite une casquette, et il faudra coller un raidissement de visière en mousse de polyéthylène.





Et pour m'Amie aussi :



Capuche plus simplifiée, ne couvrant ni menton ni bouche, mais suffisante popur couvrir bonnet et yeux.

JacquesL

Autre coquille souple Quechua, soldée 20 €, beaucoup plus ambitieuse sur le plan thermique avec de grosses peluches internes, mais de conception hâtive.
Pas de capuchon. Remédié par un capuchon doublé de microfibres.
Même ainsi, elle n'a encore jamais été emmenée en expéditions.

Pas de serrage en bas. Remédié en ajoutant une bande de serrage, élastiquée avec bouclage par chavillot.


Le col d'origine est trop étroit pour tenir le col d'un gilet ouatiné. Remède classique : élargir au niveau du zip


La première coupe du capuchon protégeait bien trop peu le bas du visage.
Voici un cache-nez intégré, bouclé aussi par chavillot, de modèle plus petit.
Les chavillots sont manipulables en gants.





Ce que je ne change pas, ce sont les manches trop longues pour ma petite taille : elles permettent de garder des gants de travail minces, qui sont insuffisamment thermiques à eux seuls, mais suffisent bien davantage sous cet abri. Cela simplifie les casse-tête du photographe par temps froid.

Masse finale : environ 1020 g, et ça tient bien sous cette veste blanche Arcadis-TOE : http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1106.msg5039.html#msg5039


A présent ce qui reste à améliorer dans la perspective de la survie dans un blizzard, sont les vêtements de jambes. J'envisage de thermaliser un cuissard léger qui n'avait jamais eu le baptême du terrain.